1- Transferts en KHL : ça fonctionne dans un seul sens?
Dernièrement, on a appris que Vadim Shipachev avait une clause dans son contrat de la KHL stipulant qu’il ne pouvait traverser l’océan pour venir jouer dans la LNH avant le mois de décembre. Or, on apprend également que malgré une entente en bonne et due forme avec les Red Wings de Detroit, Pavel Datsyuk était sur le point de signer un contrat avec une équipe de sa terre natale… Est-ce que les mouvements de joueurs désirant passer d’une ligue à l’autre diffèrent selon la direction du transfert? La LNH devrait peut-être songer à émettre un communiqué pour expliquer les règles entre les deux circuits. Si jamais le SKA met Datsyuk sous contrat et que cette même équipe fait valoir ses « droits » concernant Shipachev, ça pourrait devenir laid en ce qui concerne les relations KHL-NHL…
No team in #KHL can sign Datsyuk, if SKA does it we might see some fun between both leagues
— Aivis Kalniņš (@aiviskalnins) May 25, 2016
2- Les Leafs vont sélectionner Matthews
C’est écrit dans le ciel, les Maple Leafs de Toronto vont jeter leur dévolu sur le joueur de centre Auston Matthews lors du repêchage de juin prochain. Malgré les rapports de plus en plus nombreux avançant que Patrik Laine est un aussi bon espoir, sinon meilleur, que Matthews, c’est sur ce joueur de centre que Toronto va asseoir sa concession au cours des prochaines années. Matthews est une valeur sûre, il sera un très bon joueur dans la LNH. Déjà, l’entraîneur de l’équipe de la Ville Reine a commencé à s’entretenir avec le jeune surdoué.
"[Mike Babcock] spent more time talking to him than he did talking to me." –Morgan Rielly on Auston Matthews at worlds (HC @ Noon)
— luke fox (@lukefoxjukebox) May 25, 2016
3- Talbot et Gervais : un duo qui aiderait tellement les IceCaps
Max Talbot évalue présentement l’option de rejoindre une équipe en Europe afin de poursuivre sa carrière. Talbot est un joueur de caractère, un véritable leader et un capitaine dans l’âme. Il est un ami de longue date du défenseur Bruno Gervais et les deux se sont côtoyés à de multiples reprises au cours de leur carrière respective. C’est sur ce genre de duo que je miserais pour appuyer les jeunes dans la Ligue américaine de hockey si j’étais en charge des embauches pour le club école des Canadiens de Montréal. Je n’hésiterais pas à mettre de gros dollars sur la table pour assurer une telle présence afin de veiller sur mes meilleurs prospects. Qui plus est, je leur ferais la promesse d’un rappel temporaire en cours de saison, dans le but d’augmenter un peu leur salaire en bas…
4- Rick Nash : un boulet pour les Rangers
Ainsi, on raconte, sur la planète hockey, que les Rangers de New York souhaiteraient se débarrasser du contrat de Rick Nash pour alléger leur masse salariale. Le contrat de Nash est encore valide pour une durée de deux ans et il pèse assez lourd sous le plafond salarial : 7,8 millions $ annuellement. On a avancé que les Rangers seraient même disposés à retenir une partie du salaire de Nash pour faciliter un transfert à une autre formation. Il faut savoir que Nash dispose d’un contrôle sur sa destinée, lui qui possède une clause de non échange. Nash est en plein le type de joueur qui pourrait aider une équipe comme les Predators de Nashville et, même s’il a beaucoup ralenti, il demeure un joueur d’attaque apte à évoluer au sein d’un top-6 et de gober de bonnes minutes de jeu en avantage numérique.
5- Malkin sur le départ?
Après le cas Marc-André Fleury, un autre joueur fait l’objet de rumeurs voulant qu’il soit appelé à quitter Pittsburgh au cours de la saison morte : Evgeni Malkin. Depuis plusieurs années, on peut voir passer occasionnellement des rumeurs concernant le gros joueurs de centre des Penguins, citant que la relation entre lui et le capitaine de l’équipe, Sidney Crosby, est pour le moins hasardeuse. Si jamais un joueur comme Malkin se retrouve disponible sur le marché, Marc Bergevin n’a pas le choix que de tenter de danser avec son homologue Jim Rutherford. Pour acquérir un joueur de la trempe de Malkin, il faudra faire preuve d’une ingéniosité et d’un courage à toute épreuve, deux traits de caractère qui n’ont pas été constatées chez Bergevin, un DG très cartésien qui prône la stabilité et l’amélioration depuis l’intérieur de son organisation.
6- Construire à partir de l’attaque : l’erreur des Oilers
Les Oilers d’Edmonton possèdent probablement un des noyaux d’attaquants parmi les plus talentueux à travers la LNH. L’équipe peut compter sur la présence d’un premier quintette d’avants de premier plan : Connor McDavid, Taylor Hall, Leon Draisaitl, Jordan Eberle et Ryan Nugent-Hopkins. Le sixième membre du deuxième trio pourrait être greffé lors du prochain repêchage, alors que l’équipe aura l’occasion de sélectionner un joueur de qualité comme Matt Tkachuk ou Pierre-Luc Dubois. Le hic, c’est que l’équipe n’a pas de défenseur ayant le même niveau de talent. C’est en 2012 que les Oilers ont échappé la balle au bond, quand on a sélectionné Nail Yakupov, un choix contesté et contestable avant même le jour de son repêchage. Ryan Murray et Morgan Reilly étaient tous deux disponibles et auraient beaucoup mieux cadré avec les besoins de l’équipe. Évidemment, c’est très facile à dire après coup… C’est pourquoi les Oilers devraient songer à échanger leur choix de cette année (4e au total) en retour d’un jeune arrière et d’un choix avantageux qui permettrait à la formation albertaine de sélectionner un des trois meilleurs défenseurs de l’encan 2016 : Jakob Chychrun, Olli Juolevi ou Mikhail Sergachev. Une stratégie intelligente pourrait être celle-ci : repêcher Pierre-Luc Dubois au quatrième rang et par la suite, attendre au neuvième tour, celui du CH, pour voir si un des trois défenseurs est disponible, et échanger Dubois à Montréal en retour de la sélection du Tricolore, en plus d’un Nathan Beaulieu et d’un choix de deuxième ronde.
7- Le Lightning est étonnant!
Malgré l’absence de deux de ses trois meilleurs joueurs en Steven Stamkos et Ben Bishop (Victor Hedman étant l’autre), le Lightning de Tampa Bay se retrouve à une seule victoire de la grande finale de la Coupe Stanley. Pendant ce temps, à Montréal, on jette le blâme de l’échec de la saison 2015-16 sur l’absence de Carey Price, ce qui prouve que l’équipe de Marc Bergevin manque cruellement de profondeur. À qui la faute? Poser la question, c’est y répondre, non?
8- Les Sharks n’ont pas peur de narguer les Blues!
Les Sharks de San Jose sont à un gain d’atteindre la ronde ultime des séries éliminatoires de la Coupe Stanley et on ne se gène pas pour narguer l’adversaire!
Tonight's towel for Sharks fans…. pic.twitter.com/3C73iauSsI
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) May 25, 2016