Bill Peters et la Caroline n’auront pas mis beaucoup de temps à se remettre de leur rupture. Des rumeurs jaillissent des deux côtés concernant de nouvelles fréquentations. Alors que l’ancien entraîneur des Hurricanes semble s’approcher de Calgary, le siège laissé vacant par ce dernier est déjà convoité. Rod Brind’Amour aimerait d’ailleurs bien s’y asseoir.
Brind'Amour interested in coaching Hurricanes: report https://t.co/OYbyQESCId #Canes #NHL
— Brian Compton (@BComptonNHL) April 21, 2018
Celui qui occupe un poste d’entraîneur adjoint avec l’équipe depuis maintenant sept saisons en a signifié le désir aujourd’hui. Ayant vu celle-ci être exclue des séries éliminatoires lors des quatre années de Peters à sa barre, Brind’Amour se dit prêt à prendre la relève. La dernière fois où les Canes ont prolongé leur campagne au-delà des deux premières semaines d’avril, il était sur la glace, et le C était cousu sur son chandail.
La bannière à l’effigie de son numéro, suspendue dans les hauteurs du PNC arena, tout comme sa nomination presque instantanée derrière le banc suite à l’annonce de sa retraite, témoignent d’un grand respect de l’organisation à son endroit. Ce respect est assurément réciproque, mais après huit ans à jouer les seconds violons derrière des alignements plutôt maussades, l’ancien numéro 17 aimerait prendre les choses en mains.
« Je ne pense pas qu’en tant qu’assistant je vais devenir meilleur ou en apprendre davantage. Le temps est venu… Ils vont trouver le meilleur gars pour le faire et c’est bien si c’est moi, mais sinon, je comprends. Mais je sentais que je pouvais au moins signifier mon intérêt et voir si ça pouvait arriver. »
D’un côté, Rod Brind’Amour connaît bien l’organisation et son nom est très familier aux oreilles des quelques fans que comptent celle-ci en Caroline du Nord. Il est aussi le seul capitaine de l’histoire à y avoir amené un championnat. Mais d’un autre côté, l’équipe cherche à brasser les cartes et à insuffler un vent de changement. Cela signifie l’ajout de nouveaux visages, et le départ d’anciens.
Le choix reviendra au final à Tom Dundon, propriétaire majoritaire depuis janvier dernier, ou encore au directeur général qu’il embauchera pour combler le licenciement de Ron Francis. Brind’amour n’a pas manqué de souligner la pertinence de l’approche de Dundon, qu’il dit ouvert d’esprit et prêt à prendre des risques pour sortir l’organisation de son marasme. Parions qu’il l’aimera encore davantage si l’un de ces risques porte son nom et se traduit par sa nomination à titre d’entraîneur-chef !