Chez le Canadien, cinq joueurs ont obtenu une offre qualificative de la part du Canadien. On parle de Max Domi, de Charles Hudon, de Victor Mete, de Noah Juulsen et de Xavier Ouellet.
Évidemment, la transaction envoyant Max Domi à Columbus contre Josh Anderson, qui était lui aussi qualifié par son organisation, a gardé le compte à cinq joueurs, mais a changé la liste un brin.
Ce que cela veut dire, c’est que ces gars-là ne peuvent pas devenir des agents libres sans compensation. Mete et Juulsen ont tous les deux signé un nouveau contrat. Il faut noter que les deux défenseurs n’étaient pas éligibles à l’arbitrage.
Les trois autres étaient éligibles à voir un arbitre décider de leur salaire s’ils en avaient envie. Ouellet et Anderson en ont décidé autrement, eux qui ont plutôt choisi de signer un contrat.
À noter que 26 joueurs dans la ligue pourraient passer devant un arbitre du 20 octobre au 8 novembre.
Il est intéressant de se questionner à savoir pourquoi il a pris une telle décision parce qu’il y a quelques possibilités. Parce qu’il va simplement accepter son offre qualificative? Pour ne pas brouiller sa relation avec le Canadien? Parce qu’il espère encore être échangé et il ne veut pas avoir ce « boulet » qui le suit dans une transaction?
Il est important de rappeler que le Canadien tente activement de l’échanger, selon Raphaël Doucet.
Le Canadien cherche activement à échanger Charles Hudon.
Si ça ne fonctionne pas, Marc Bergevin serait néanmoins enclin à lui soumettre une offre qualificative.
La priorité de Hudon est de jouer LNH.
Pas en Europe et encore moins dans la Ligue américaine.— Raphaël Doucet (@raphdoucet) September 30, 2020
Charles Hudon veut absolument poursuivre sa carrière dans la LNH. Il ne veut pas aller en Europe et ne veut pas non plus se retrouver dans la Ligue américaine.
Quand on sait que le processus d’arbitrage est difficile entre une équipe et son joueur, Hudon fait sans doute bien de ne pas vouloir aller gratter le plus de dollars possible au détriment de sa relation avec le club.
Après tout, il n’a pas besoin d’argent, mais bien d’une (vraie) chance de se faire valoir.