Hier, on a appris que Nikita Scherbak et Claude Julien ne se parlaient pratiquement pas. Il me semble que le coach devrait prendre du temps pour parler avec un premier choix qui ne parvient pas à percer la formation et dont l’éthique de travail est parfois remise en question…
Mais il me semble qu’un joueur qui n’a pas joué les dix derniers matchs devrait aussi aller cogner à la porte de son entraîneur-chef pour faire valoir sa candidature (et lui poser deux ou trois questions).
Ce matin, on apprend que Charles Hudon l’a fait, lui.
HOCKEY – La discussion qui a tout changé #lapresseplus https://t.co/yQ98t542vW
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) October 30, 2018
Charles Hudon était frustré d’être écarté de la formation et il se posait des questions. Des questions sur le pourquoi de son retrait…
Il trouvait son jeu efficace. Il avait produit. Et pourtant, il a dû regarder trois matchs du haut de la passerelle.
C’est alors que le petit Québécois a décidé d’avoir une bonne conversation avec Claude Julien, un coach qui parle beaucoup à ses joueurs selon Scherbak Hudon. Il n’a pas attendu, il a pris les devants.
Hudon a reçu une tape dans le dos du coach durant ce meeting, il s’est fait dire quels points il doit améliorer… Et il a réintégré la formation ensuite. Il a retrouvé la confiance… Et le sourire. Il a obtenu 13 présences à Boston et il a de (très) fortes chances d’être en uniforme ce soir face aux Stars.
La clé ici? La communication.
Passez le mot à Nikita Scherbak.
Et dites-lui aussi de mettre l’effort et le sérieux que des gars comme Charles Hudon déploient sur la patinoire. Si Scherbak avait l’éthique de travail et la volonté de communiquer de Charles Hudon, il serait clairement sur la patinoire à la place de Nicolas Deslauriers ou Matthew Peca.
https://twitter.com/PatrickTallon81/status/1057069110042001408
Parlant de communication, Marc Bergevin a aussi communiqué avec les journalistes hier, et je n’y vois que du positif.