Comme vous le savez sans doute à ce point-ci, Corey Perry a accepté un contrat de deux ans (un million de dollars par année) avec les champions en titre, le Lightning de Tampa Bay. Il quitte donc le Canadien de Montréal après un an en ville, et ce, malgré son désir de demeurer en ville.
Il est donc légitime de se demander pourquoi cela se termine ainsi.
Dans les faits, ce qu’on sait, c’est que Perry voulait vraiment obtenir une deuxième année de contrat. C’était plus important que bien des aspects, dont l’argent. On sait aussi qu’il voulait gagner.
Il est donc logique, en se fiant aux infos de Frank Seravalli, de voir qu’il a signé à Tampa pour deux ans. Il a la sécurité d’emploi qu’il désire pendant deux saisons à un endroit de rêve pour jouer au hockey (autant sur la glace qu’en ville), ce qui vaut de l’or.
Perry left money on the table elsewhere. Getting that second year was important, he wanted a place to call home, and he wanted it to be on a team with a chance to win.
— Frank Seravalli (@frank_seravalli) July 29, 2021
Il a donc, selon l’informateur le plus hot des dernières semaines, laissé de l’argent sur la table afin de prendre les deux saisons de Tampa. Est-ce que ça venait d’ici? Est-ce que cela concerne seulement le nombre d’années?
Il n’a pas signé à Dallas ou à Montréal, deux clubs pour qui il a joué et avec qui il a perdu la Coupe… contre Tampa. Est-ce que le Canadien aurait pu en faire plus pour le garder? Est-ce que de signer son chum Ryan Getzlaf aurait aidé?
Mais ce que je sais, c’est que le Lightning n’a pas pris un grand risque en le signant pour deux ans. Pourquoi? Parce qu’à un million de dollars par année, son contrat peut être enterré dans la LAH facilement.
Peut-être que le CH lui a proposé un tel contrat et que le critère de gagner était très important pour lui, expliquant son départ vers Tampa. Si les deux offres étaient sur sa table, est-ce que Tampa aurait gagné? Possible.
Évidemment, on parle d’une grosse déception pour les amateurs du Canadien puisque le vétéran, en fin de saison, parlait comme un gars qui allait revenir. Comme si c’était une formalité.
Mais finalement, il va rejoindre l’ennemi qui le freine depuis deux ans, autant dans la bulle de 2020 qu’en finale en 2021. Il veut gagner et il faut respecter ça.
La question, c’est maintenant de savoir comment le remplacer, autant sur la glace que dans le vestiaire. En voilà une qui n’est pas facile.