Si Marc Bergevin et le Canadien ne souhaitent pas que Daniel Carr figure sur la liste des agents libres sans compensation à partir du 1er juillet prochain, le coach doit l’utiliser dans six autres matchs cette saison. Mais pourquoi doit-il jouer six matchs pour ne pas apparaître sur la liste des prochains UFA, Jeff?
Voici les agents libres possibles, ceux qui deviendront UFA groupe 6, parce qu’ils n’ont pas atteint le nombre de matchs joués requis à l’âge de 25 ans et plus. Ceux en gras peuvent encore l’atteindre et demeurer agents libres avec restriction.
These are this years prospective free agents that will become UFA Group 6 because they have not met the required NHL games played at the age of 25 or older. Players displayed in bold can still meet the games played requirements to remain an RFA. pic.twitter.com/7uym35TsjF
— CapFriendly (@CapFriendly) February 16, 2018
En carrière au sein de la Ligue nationale, Carr a 74 joutes au compteur et doit en avoir 80 pour demeurer RFA. D’ailleurs, il me semble que c’est facile le laisser dans l’alignement actuel du Canadien… Dans un premier temps, cette équipe n’a que 0.1 de chances d’accéder au bal printanier, donc aussi bien en faire profiter certains jeunes.
En second lieu, son instinct autour du filet, sa hargne, sa combativité sont tous des qualificatifs qu’a besoin ce groupe de joueurs. 11 points en 18 rencontres, il me semble que c’est pas pire, non? Mais… Claude Julien semble favoriser des gars comme Byron Froese et Logan Shaw. Je peine à m’expliquer pourquoi il préfère ceux-ci à Carr.
Carr n’a joué que deux joutes en février, celle du 1er et celle d’hier contre les Coyotes. Incluant le 17 janvier, ce n’est que trois joutes qu’il a jouées. À ce rythme-ci, les six matchs qu’il doit jouer pour demeurer RFA seront difficiles à atteindre. J’imagine qu’en bon gestionnaire, Bergevin a expliqué à Claude Julien l’importance de ces rencontres-là.
Pendant que Carr se gèle le derrière sur les galeries des amphithéâtres du circuit, les deux autres, Froese et Shaw, se tiennent loin de là. Ça me chatouille un tantinet, je dois l’avouer.