En séries, on s’est beaucoup référé au « Big Three » du Canadien en défensive. Cela ne se voulait pas une comparaison envers celui qui a ramené la Coupe à Montréal, mais bien une manière punchée de démontrer que Shea Weber, Jeff Petry et Ben Chiarot ont été excellents.
Et ce n’est pas un hasard si on les nomme dans cet ordre. Weber est le capitaine, Petry est un bon moteur offensif… et il y a Chiarot.
Ceci dit, cela n’enlève rien à Chiarot, qui se veut la force tranquille du trio. Il a démontré son efficacité cette année, mais cela s’est avéré flagrant quand on prend le temps d’analyser un brin.
RDS l’a justement fait et ça donne ceci : il a peut-être été le pilier de la défensive. Ce n’est pas ce que le CH avait en tête quand il a signé pour 10.5 millions de dollars comme agent libre, hein?
Suzuki le vétéran, Chiarot le pilier, Price le meilleur https://t.co/PXBNHOlGrp
— RDS (@RDSca) August 24, 2020
Évidemment, il faut ici aller plus loin que les revirements créés devant la cage de Carey Price et qui ont mené à des buts des Flyers.
Voici plusieurs faits qui ressortent du travail de l’ancien des Jets de Winnipeg.
- Il joue 23 minutes par match ;
- Il affronte la plus féroce opposition adverse ;
- Trois présences sur quatre se sont commencées en territoire défensif.
Ses 38 passes bloquées en zone défensive ont permis au Canadien de créer de l’attaque et d’empêcher l’équipe adverse d’avoir une bonne chance de marquer.
Cela fait en sorte que le gars génère assez d’offensive pour permettre au Canadien de partir de sa zone afin d’aller tenter une percée en zone adverse. Quand il est sur la glace à forces égales, ce sont pas moins de 54.4 % des opportunités offensives qui sont en faveur du Canadien.
Évidemment, on parle ici du genre de statistique qu’on ne remarque pas forcément du premier coup d’œil, mais qui existe et qui fait de Chiarot un gars qui gaffe parfois, mais qui est indispensable. Surtout quand, à gauche, Victor Mete est là.