Ah Boston! Boston! AHHHHHHHHHHHH Boston! Vive Boston!
Ville de la laitue, du terrier, de la crème, de la pizza!
Quelle belle ville et quelle belle équipe, n’est-ce pas?
Les Bruins! Wow! Yeah!
Ils sont gros, ils sont forts, ils sont violents avec une mauvaise attitude.
Ils te brassent et tentent de voler ton argent du diner. Tu fais ce qu’ils veulent, sinon gare à toi! Pas pour rien que quand t’inverse les syllabes de la ville, ça fait Ton Boss. C’est eux qui décident.
Et ils sont obligés de jouer comme ça parce qu’ils sont constamment victimes de la ligue.
«C’est pas de notre faute, les arbitres ne sont pas supposés appeler de punitions en prolongation! On était supposé pouvoir faire ce qu’on voulait!»
Sortir des genoux, frapper la fourche des gens par en arrière, des plaquages douteux, des taloches après le sifflet et des coups sournois gratuits… Tous des mécanismes de défense contre les arbitres, le système et la ligue qui sont contre eux!
Ils n’ont jamais d’immunité en plus! Chara, Lucic, Marchand, Boychuk. Tous des joueurs ayant fréquemment servis des réprimandes pour leurs gestes.
Ils ne font jamais rien de mal. C’est pourquoi ils sont constamment des victimes et qu’ils ne devraient jamais payer pour leurs gestes et intentions. Les Bruins, le PLQ de la LNH!
Prenez Brad Marchand par exemple.
Il est obligé de «slasher» après le sifflet quand les arbitres ne regardent pas. Il n’a surtout pas une mentalité de «prison bit**» qui est protégé par les plus gros.
Vive Boston!
Qui nous force à habiller un Moen lent et inutile devant un Bournival rapide et excitant.
Parce qu’avec Moen, là on se sent en sécurité dans l’alignement des Canadiens. Ça nous prenait de la force, de la puissance, de l’intimidation pour jouer contre les Bruins. La solution? Moen.
Vous avez vu comme moi hier que les Bruins marchaient sur des oeufs et calculaient tous leurs faits et gestes car Moen veillait sur la partie.
Amener Moen pour régler le problème de robustesse, c’est une bonne idée! Au même titre qu’un docteur qui met un plaster sur une tumeur. «Problème réglé!»
Parce que Boston a une défensive sans lacunes que la vitesse et l’acharnement d’un Bournival ne pourraient pas bouleverser.
Vive Boston!
Ce que j’adore de Boston, c’est que c’est une ville très réfléchie et conséquente.
Une ville qui se vante d’avoir une bonne équipe de baseball avec les Jim Rice, David Ortiz, Pedro Martinez, Manny Ramirez et compagnie.
Une ville de basketball avec les Ray Allen, Kevin Garnett, Rajon Rondo, Paul Pierce et les légendes Jo Jo White et Bill Russell.
Une ville de football avec les Randy Moss, Rodney Harrison, Ty Law, Junior Seau, etc.
Une ville qui adore le sport et ses athlètes. Qui les respecte!
C’est pour ça que quand ils utilisent 17000 fois le «N word» en parlant de Subban après la défaite d’hier.
C’est du respect, pas du racisme! Envers Subban, son frère Malcom dans leur système, Jarome Iginla qui joue présentement et les anciens joueurs à descendance africaine comme Anson Carter.
Pour ceux qui s’offusquent, essayez juste de comprendre leur façon de voir les choses. C’est pourtant si simple:
«Nos athlètes noirs sont bons et gentils, mais les votre sont des n…»
Vous voyez? Quand on se donne la peine de comprendre, ça fait du sens!
Boston, c’est faire du sens!
Prochaine étape, on engage Donald Sterling des Clippers comme attaché de presse!
Boston, c’est de la classe!
Un peu ironique car ils ont du en couler beaucoup à l’école, des classes, mais ce n’est pas grave parce qu’au lieu d’étudier, ils ont préféré apprendre les bonnes manières, le respect et la discussion calme comme résolution de conflit.
Vive Boston!
Ce que j’aime en ce moment, c’est que les Bruins vont se dire «bon… on a essayé de jouer clean et on a perdu… revenons à nos vieux comportements maintenant. Faisons plaisir à notre public.»
Samedi après-midi, ils vont enlever leurs gants blancs et leur dentelle. On arrache des têtes!
C’est ça qui est le fun à Boston, on n’abandonne pas rapidement. On est une des meilleures équipes dans toute la ligue, mais si les choses ne vont pas comme on veut, on va essayer de te faire mal à la place.
Pourquoi marquer un but quand je peux sortir un genou? Pourquoi essayer de mettre de la pression offensive quand je peux te donner des coups de bâtons à la place? Pourquoi lever notre jeu d’un cran quand on peut se trouver «tuff» en voulant se battre contre quelqu’un qui ne veut pas?
La violence, le manque de respect, être mauvais perdant, la déresponsabilisation, la désobéissance, prendre l’absolution pour acquis, le racisme. C’est ça être Boston Strong. Vive Boston!