Loin de la pression médiatique montréalaise, David Desharnais se plaît bien.
Radio-Canada a décidé de suivre la famille Desharnais lors de leur périple en Russie, afin de prendre de leurs nouvelles. Au final, il semblerait que les clichés ne sont pas aussi véridiques qu’ils peuvent le paraître, puisque selon ses dires et celle de sa conjointe Isabelle, la Russie, c’est vraiment bien.
Parrainé par Maxime Talbot, qui y évolue déjà depuis quelques années, la famille s’adapte bien. Le garçon du couple va dans une garderie anglophone et le train de vie se forme de façon très naturelle.
Puis pour ce qui est du hockey, Desharnais ne pourrait pas être plus heureux. Se sentant dépassé par les jeunes, dans la LNH, lors de ses derniers moments, il n’était plus à l’aise et n’avait plus de plaisir.
Depuis qu’il a rejoint l’Avangard d’Omsk, par contre, c’est la belle vie.
Il a réalisé que le niveau ou la ligue importait peu : c’est jouer qui le rend heureux.
«C’était une belle opportunité de venir jouer beaucoup de minutes. C’est ce qui me fait tripier au hockey. Je me suis rendu compte qu’il fallait que je joue pour être plus heureux.»
Moins de critiques, moins de pression, plus de temps de jeu. «J’ai retrouvé le plaisir de jouer.»
Sur la patinoire, il doit faire davantage attention puisque les arbitres sont très différents qu’en Amérique du Nord. Il avoue qu’il a frôlé le premier rang de la KHL pour les minutes de pénalité, en début de saison.
S’ajuster à une autre culture n’a pas été si facile, mais on finit par s’y habituer.
Vous pouvez écouter le mini-documentaire ici.
Les Desharnais à Moscou https://t.co/K2K9yDzkuQ pic.twitter.com/ZG3B7C5PAo
— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) November 17, 2018
David Desharnais (C) – 32 ans : 3 buts, 9 passes (12 points) en 27 matchs.