Après 27 matchs, l’an dernier, le Canadien comptait 27 points au classement général.
À pareille date, cette année, les hommes de Claude Julien en ont amassé 29.
Même si le Tricolore s’est amélioré si l’on compare l’effectif avec celui de l’année passée, les résultats ne viennent pas avec. Est-ce inquiétant? Un peu. Surtout que rien ne semble s’arranger. Depuis le retour de Shea Weber, le Canadien qui a dorénavant perdu six de ses sept derniers matchs.
Plusieurs partisans ne sont toutefois pas contents de voir Geoff Molson aussi confiant et satisfait. Évidemment, après le début d’une séquence de défaites, la panique s’installe. La vérité, c’est qu’à moyen-terme, il est très logique de croire que l’équipe sera meilleure qu’en 2017-2018.
L’ambiance a changé, et Marc Bergevin (qu’on le veuille ou non) a connu un bon été pendant lequel il n’a pas succombé à la pression.
Comme mentionné ci-haut, par contre, les résultats doivent accompagner ce changement positif. Et la prochaine semaine sera déterminante pour l’équipe, qui disputera deux matchs consécutifs contre les Sénateurs d’Ottawa.
Back-to-back
Les Sénateurs seront au Centre Bell mardi, et le Canadien fera le chemin inverse jeudi.
L’enjeu est assez important pour plusieurs raisons. Et malheureusement, c’est le CH qui a le plus à perdre. Présentement dans son pire creux de vague de la jeune saison, la formation montréalaise peut soit reprendre un élan honnête ou continuer de perdre lamentablement.
La mauvaise nouvelle, c’est que récemment, les Sens ont le numéro du Canadien.
À Ottawa, on a moins à perdre. Les hommes de Guy Boucher jouent présentement leur meilleur hockey de la saison et se retrouvent en date d’aujourd’hui dans une position bien plus confortable que quiconque aurait pu imaginer avant le début de la saison régulière. Après avoir gagné leurs 3 derniers matchs, les Sénateurs sont prêts à imposer leur rythme à leurs adversaires et le Tricolore devra faire un bon travail pour le contrer.
Sans quoi ça pourrait faire très mal. Deux défaites consécutives pourraient être catastrophiques.