On commence à jaser du statut de Jesperi Kotkaniemi. Chacun se crée sa propre opinion. Il y a le clan qui croit qu’il doit rejoindre Joël Bouchard, celui qui souhaite que le jeune conclût la campagne avec le Tricolore, et une bande qui espère que son cheminement se poursuivra en Finlande… avant son 40e match (qu’il doit rester jusque-là).
Pour bien comprendre, la barre du 10e match s’explique ainsi : après dix rencontres, il y a une année de contrat qui s’écoule. Puis, le fameux 40 rencontres. Le joueur en question atteindra son autonomie complète un an plus tôt. Donc, c’est 10 et 40 matchs dans la Ligue nationale ou la Ligue américaine.
Par contre, si Marc Bergevin octroie un accord pont de deux ou trois ans à la suite de son contrat d’entrée, et qu’il le signe sept ou huit ans après, on parle de quelque chose qui va se passer dans plus ou moins 12-13 ans… L’important pour le moment est de demeurer dans l’instant présent et ainsi, son futur se réglera de lui-même.
Bref, pour François Gagnon, le seuil psychologique demeure les 40 rencontres puisqu’il se fout des dix matchs. Pour lui, le chiffre capital est le 40, et rendu-là, c’est vers la Finlande que Gagnon enverrait le numéro 15 actuel du bleu-blanc-rouge.
Je me fiche pas mal des dix matchs. C'est la barrière des 40 qui compte le plus selon moi. À ce titre, je crois que s'il maintient le rythme actuel, il serait préférable de le retourner em Finlande #CH https://t.co/XxcRVVjJuL
— Francois Gagnon (@GagnonFrancois) October 15, 2018
Peu importe les spéculations, les options sont peu nombreuses et la décision du Canadien est fort probablement déjà cannée à l’aube du dixième match. T’sais, au final, c’est fort simple : gardons Kotkaniemi s’il aide le Canadien dans le moment présent et s’il se développe convenablement. Sinon, envoyons-le à Laval ou en Finlande. Rien de complexe.