Karl Alzner dénonce à son tour le manque de communication chez le CH

Un peu plus tôt ce mois-ci, le Canadien a procédé au rachat du défenseur Karl Alzner. Un séjour peu glorieux pour l’ancien des Capitals dans l’organisation du Canadien (je dis organisation, car il a passé bien plus de temps à Laval qu’à Montréal).

Pas exactement ce que Marc Bergevin avait en tête lorsqu’il l’a mis sous contrat en 2017 pour une durée de cinq saisons, et ce, à un montant total légèrement supérieur à 23 millions de dollars.

Bref, pour la première fois depuis que son contrat a été racheté, Alzner répondait aux questions des médias, et plus précisément de Raphaël Doucet, sur les ondes du 91,9 Sports.

Une chose a particulièrement retenu mon attention, c’est que pour une énième fois, un ancien de l’organisation a critiqué celle-ci en raison de l’absence de communication entre les joueurs et les dirigeants.

Car non, ce n’est pas la première fois. Des joueurs comme Alex Galchenyuk et plus récemment Max Domi ont dit la même chose.

Il ne comprend toujours pas pour quelles raisons il a été laissé de côté très rapidement après sa signature, ce qui, on s’en souvient, avait mis un terme à sa séquence d’homme de fer.

En fait, la seule personne à qui il a pu parler, c’est l’entraîneur-adjoint Luke Richardson. Le seul problème, c’est que ce dernier ne savait pas plus ce qui empêchait Alzner d’être de la formation.

Après tout, on parle d’un défenseur qui évoluait sur la première paire aux côtés de John Carlson en 2017 à Washington. À Montréal? Il a rapidement été relégué dans la LAH.

Toutefois, il a voulu être clair : malgré toute la frustration et la tristesse qu’il a pu ressentir lors de sa relégation, il s’est toujours efforcé de demeurer positif dans l’entourage du Rocket pour ne pas devenir un coéquipier toxique :

Les bons gars ne finissent pas toujours premiers, mais c’est ce que je suis. – Karl Alzner

Bref, il a également parlé de son futur, alors qu’il souhaite obtenir un contrat à un volet, mais que l’Europe et les contrats à deux volets sont des éventualités qu’il ne veut pas écarter tout de suite. Il a également parlé de sa relation avec Jeff Petry, alors qu’ils sont deux excellents amis et qu’ils partagent plusieurs intérêts et passe-temps.

Il a également remercié les partisans, se disant désolé de ne pas avoir pu en montrer plus sur la patinoire, mais qu’il a tout de même de bons souvenirs de Montréal.

Un chapitre se tourne sur la carrière de Karl Alzner, et je lui souhaite que ce ne soit pas la fin. Il mérite une autre chance, en Amérique ou en Europe.

Bonne chance pour ton futur, Karl!

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