Kirill Kaprizov : accord de principe avec le CSKA, le Wild doit bouger rapidement

Depuis le début de la saga Kirill Kaprizov, le Wild du Minnesota n’a jamais été aussi près de le perdre. Visiblement tenté par une offre lucrative dans son pays natal, le Russe de 24 ans vient d’imposer un contre-la-montre à son organisation.

Selon les informations de Frank Seravalli, Kaprizov a atteint un accord de principe avec le CSKA Moscou. Ce marché provisoire comprend les termes d’un contrat d’une seule saison, qui lui rapporterait un montant dans les huit figures en termes de dollars américains (ce qui équivaut à un minimum de dix millions).

Cet accord de principe ne s’officialisera que le 1er septembre, à condition que le Wild ne parvienne pas à trouver terrain d’entente avec son étoile montante. Voulant clairement garder un joueur de ce talent et qui ne voit pas d’inconvénient avec le Minnesota, le Wild devra ravaler son orgueil – et concéder la balle sur quelques conditions contractuelles.

https://twitter.com/frank_seravalli/status/1424879499527794688

Joueur autonome avec restriction, celui qui a remporté le trophée Calder avec 51 points en 55 matchs l’année dernière ne peut s’entendre qu’avec le Wild s’il souhaite poursuivre sa carrière dans la Ligue nationale. L’autre option, c’est de repartir en Russie.

Il y a environ un mois, la franchise du Minnesota lui aurait fait parvenir une offre de huit ans, neuf millions par année, pour un total de 72M$.

Ce n’est toutefois pas ce que l’ailier gauche désire, pour deux raisons.

D’abord, il y a l’argent. Kaprizov considère qu’il vaut au moins dix millions de dollars par saison. Rappelons que le CSKA Moscou, qui l’a vu évoluer sous sa bannière entre 2017 et 2020, est disposé à lui offrir une telle somme.

Ensuite, il y a son objectif. C’est de signer un contrat à moyen terme, question de pouvoir redevenir agent libre avant ses 30 ans – et ainsi faire sauter la banque à nouveau.

C’est d’ailleurs là que la concession peut se faire, du côté du Wild. On pourrait accepter de conclure un pacte de quatre ou cinq, plutôt que de sept ou huit, si cela signifiait que l’attaquant russe demeurerait au sein de l’équipe plutôt que de quitter le continent pour aller terroriser les gardiens de la KHL. Selon Seravalli, le directeur-général Bill Guerin et son équipe accepteraient d’aller dans cette direction.

Et pour l’argent, le Wild est dans le pétrin. Le club a tout de même racheté les contrats de Ryan Suter et de Zach Parise durant la saison morte, ce qui hypothéquera sévèrement sa masse salariale pour les quelques années à venir.

Ultimement, ce manque d’argent pourrait causer la perte d’un joueur au potentiel d’une vedette – et son départ pour la Russie.

Les jours sont comptés. Il ne leur reste que trois semaines.

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