La femme d’Austin Watson déculpabilise son mari

Austin Watson a écopé d’une suspension de 27 matchs, en vue de la saison qui vient tout juste de prendre son envol. Arrêté pour violence conjugale en juin dernier, l’attaquant des Prédateurs n’avait pas contesté l’accusation, ne plaidant toutefois pas coupable.

Le juge avait alors ordonné une période de probation de 3 mois.

Par la suite, Watson, insatisfait de la décision de la Ligue nationale, a décidé d’aller en appel. L’arbitre jugeant du dossier a réduit la suspension à seulement 18 matchs, suite à la consultation.

La LNH avait affirmé être contre cette décision, qui allait à l’encontre de ses valeurs.

La femme et mère des enfants d’Austin Watson, Jenn Guardino, a commenté la situation pour une première fois depuis l’incident, aujourd’hui. Selon elle, les évènements du 16 juin dernier ne pouvaient pas être considérés comme de la violence conjugale. Guardino avoue au contraire avoir des problèmes d’alcool, la cause du conflit, selon elle.

Il ne l’aurait jamais frappé ou abusé, contrairement à ce qui circule.

« Je prends la responsabilité totale de mes actions, ce jour-là. Je veux sincèrement m’excuser à tout le monde atteint par cette attention négative suite à l’incident, incluant la communauté des Prédateurs de Nashville ainsi que la ville de Nashville. »

https://twitter.com/FriedgeHNIC/status/1051194569377767429

Au final, il semblerait que ce ne soit qu’un énorme malentendu. La femme de Watson n’était pas celle qui avait appelé la police ; il s’agissait d’un témoin présent sur la scène, près d’un dépanneur du Tennessee. Le couple se serait chicané avec violence, selon le témoin, et les policiers auraient ensuite trouvé des bleus et éraflures sur son corps.

Elle ne voulait pas porter plainte, tout autant qu’elle avait peur que les accusations jettent un flot d’attention négative sur la carrière de son copain.

Watson avait participé à une campagne contre la violence conjugale (Unsilence the Violence), quelque temps avant l’incident.

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