La LNH prendra des moyens pour éviter un autre conflit de travail

Depuis une vingtaine d’années, la LNH a vécu deux arrêts de travail. On parle ici des lockouts de 2004-2005 et de 2012-2013. Et si on remonte un peu, la saison 1994-1995 n’a pas été épargnée non plus.

À chaque fois, certains partisans ont refusé de revenir dans les arénas, se sentant insultés de voir les grosses gommes de la LNH se chicaner au détriment du produit sur la glace. À chaque fois, la LNH perdait de l’argent puisqu’il n’y avait pas de matchs.

Évidemment, même si on enlève le contexte de la pandémie, la LNH n’avait pas avantage à en vivre un troisième depuis le début du millénaire. Les partisans en auraient eu assez. Voilà pourquoi des discussions avaient lieu entre les joueurs et la ligue il y a quelques mois.

Mais si on ajoute en plus le contexte actuel, il est clair que PERSONNE ne peut se permettre un arêt de travail. Ce serait illogique et cela tuerait l’intérêt de bien des partisans pour de bon.

Voilà pourquoi, tel que rapporté par Pierre LeBrun, les négos seront de retour sous peu.

Le fait de les voir négocier si tôt démontre l’urgence de la situation des deux côtés. Après tout, quand l’AJLNH et la LNH se réunissent, c’est pour parler de la crise de la COVID-19 puisque rien n’est réglé.

D’ailleurs, en parlant du sujet, il y a bel et bien un plan plus clair qui se dessine quant au retour au jeu. Tel que discuté depuis quelques jours, la ligue travaille fort afin de mettre en branle un camp au cours du mois de mai ou de juin pour ses équipes.

Mais, pour ça, il faut que les deux groupes négocient et il s’agit de la priorité. Le fait que la LNH veuille, en plus de tout ça, négocier pour une convention collective qui viendra à échéance dans plus de deux ans (soit à la fin de la saison 2021-2022) démontre que personne ne peut se permettre de voir un autre arrêt de travail.

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