Mon collègue Max vous avait jasé l’autre jour de la tentative de Marc Bergevin assez ironique de bâtir une culture gagnante, malgré les défaites…
Figurez-vous que c’est ce que l’on essaie de faire au sein du club-école du Canadien depuis 6 ans. L’organisation tente de former des hockeyeurs qui ne tolèrent pas la défaite dans un environnement dans lequel la victoire semble un objectif tout simplement inatteignable.
I don't want to point fingers, but the #Habs AHL record has been attrocious for the last 6 seasons (they also missed the playoffs the season before Lefebvre arrived). Whether it's drafting, development, coaching, whatever, here is the team record. Whatever it is, it's not working pic.twitter.com/kUD1g1raWK
— Andrew Zadarnowski (@AZadarski) March 21, 2018
C’est absurde!
Malgré cela, le directeur général du Rocket de Laval, Larry Carrière, dit être satisfait de la première année de l’équipe au sein de la Ligue américaine.
Je regrette, mais la saison du Rocket n’est pas positive. Au delà des rappels qui ont été très nombreux, c’est son incapacité à gagner à la maison qui va coûter à l’équipe une course aux séries. 10 victoires à la Place Bell…https://t.co/mxV5aUFgyF
— Anthony Marcotte (@anthonymarcotte) March 21, 2018
Il évoque que onze joueurs ont quitté les rangs du Rocket pour joindre ceux du CH au cours de la campagne, ce qui ne permettait pas à ses troupes de miser sur une stabilité. C’est une excuse valable, étant donné que les clubs-écoles des autres organisations ont probablement dû procéder à moins de rappels cette année…
Après tout, Marc Bergevin martèle régulièrement que l’objectif de son équipe affiliée est de préparer adéquatement les joueurs rappelés, afin que ceux-ci performent à leur arrivée avec le Canadien. À cet égard, il faut avouer que Sylvain Lefebvre semble avoir accompli une besogne honnête cette année, alors que Nikita Scherbak, Noah Juulsen et Brett Lernout n’ont pas semblé déstabilisés lorsqu’ils ont fait le saut chez les grands.
Est-ce le système de recrutement défaillant du Tricolore qui fait payer la note au Rocket? Facile de blâmer le processus de développement des joueurs, mais si le talent n’y est pas… parfois, il n’y a rien à faire.
Malheureusement, Sylvain Lefebvre ne mérite probablement pas cette clémence. Le Canadien est l’une des équipes les plus fortunées du circuit, et se doit conséquemment de s’assurer de miser sur les meilleurs employés disponibles en matière de développement de ses talents. Si Geoff Molson veut réellement procéder à des changements importants, il doit se tourner vers son club-école, chez qui les résultats tardent trop à arriver.
Est-ce qu’il y a un lien à faire entre la primeur de Mario Langlois sur Joël Bouchard et la situation du Rocket?
Comment réagirez-vous si Joël Bouchard venait occuper le rôle de Larry Carrière, et que Dominic Ducharme prenait celui de Sylvain Lefebvre?
On a le droit de rêver, non?