Le propriétaire des Coyotes ne sait pas comment gérer une équipe de la LNH

Quand on pense à une organisation dysfonctionnelle, on se doit de penser aux Coyotes de l’Arizona. Là-bas, gérer une équipe convenablement n’est pas exactement dans leur plan de match puisque tout est fait tout croche.

Vous pensez que j’exagère? Non, je n’exagère pas.

Katie Strang, qui travaille pour le compte de The Athletic, a travaillé admirablement afin de pondre un résumé de la situation qui se classe dans la catégorie suivante : les Coyotes de l’Arizona ne savent pas comment gérer une équipe de la LNH.

C’était clair avant et ce l’est encore plus à la lumière de cette lecture, disponible ici.

Publiquement, on savait que les Coyotes étaient sur la mauvaise voie. Les exemples de John Chayka (en parlant ici des conditions de son départ) et de l’espoir Mitch Miller, repêché malgré son passé de jeune homme raciste, en étaient de bons exemples.

Mais ce n’est visiblement que la pointe de l’iceberg.

Dans les faits, il faut comprendre que le proprio Alex Merulo est reconnu pour avoir pris des business et les avoir « remontés » à un niveau acceptable. Quand le richissime homme d’affaires s’est intéressé aux Coyotes, la LNH s’est dit qu’il avait le profil pour remonter le club.

Mais pensez à ceci : s’il a fait les choses différemment ailleurs, il les fera dans la LNH. C’est dans son ADN.

Le problème, c’est qu’il va trop loin pour une ligue conservatrice. Les employés en place et qui étaient là quand il est arrivé n’aimaient pas la manière de fonctionner. Des espoirs n’étaient pas payés à temps. Il a fait faire des chandails avec le slogan « sure as sh*t we want to win » et cela a dérangé.

C’est surtout la gestion au quotidien qui repousse les gens. Dans les faits, le nouveau proprio devrait s’entourer convenablement de gens qui savent comment ça marche. Mais son groupe et lui écoutent à peine les gens en place, ce qui crée une ambiance de travail malsaine.

[En parlant de l’ambiance chez les Coyotes] Si j’étais en entrevue pour un emploi, je dirais que ça m’a fait grandir. Mais sous le couvert de l’anonymat, je vais dire que c’était de la m*rde. – Anonyme

Les Coyotes n’ont pas une puissance sur la glace. Ni au deuxième étage. Ni dans les estrades. Ni… nulle part, en fait.

Les Coyotes ont évidemment réfuté le tout.

Comment peuvent-ils espérer s’en sortir avec un proprio qui vient JUSTE d’arriver?

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