C’est le cas de le dire et j’adore le titre qu’a choisi Philippe Cantin pour son plus récent papier : les prochains mois forgeront littéralement l’allure des cinq prochaines années. Tous les mouvements du directeur général seront analysés au peigne fin et tout dépendant du succès ou insuccès de ce qu’il aura effectué, on saura de quoi auront l’air les prochaines saisons.
Cinq mois qui feront (ou pas) les cinq prochaines saisons du Canadien. La chronique de @philippecantin. https://t.co/YjmNB3M59Y
— Jean-François Bégin (@JFBegin) February 3, 2018
Est-ce que ce sera Marc Bergevin qui aura la tâche de remettre l’équipe sur la bonne traque? Ce sera à Geoff Molson d’en décider… Mais pour l’instant, l’incertitude plane. On ne peut pas être certain de tout.
Une chose est certaine : l’auteur de cette restructuration aura plusieurs crayons à sa disposition afin de redessiner l’image du Tricolore. Le Canadien aura l’opportunité de profiter d’un haut choix au repêchage dans quelques mois, mais devra aussi décider que faire des millions de dollars qui demeurent disponibles sous le cap salarial.
Repêchera-t-il un défenseur afin de garder son argent pour un attaquant? Sera-t-il forcé à sélectionner un attaquant?
Je crois que le repêchage y sera pour beaucoup.
Toutefois, comme mon bon ami m’a dit hier soir, il est dur de croire que Molson fait confiance à Marc Bergevin alors qu’autant d’argent reste inutilisé, sur le comptoir. Il faut qu’il ait un plan. On espère qu’il en ait un.
Et s’il ne s’appelle pas John Tavares, ce plan, alors la déception ce sera.
Ce plan de restructuration doit être béton. Parce que les conséquences des décisions de l’homme en charge de celle-ci auront des effets importants sur l’organisation, et ce pendant de nombreuses années.
Chacun des gestes commis aura une répercussion à long terme. La balle est dans le camp des dirigeants.
Et si ça ne se passe pas comme prévu, admettant que Marc Bergevin conserve son emploi jusqu’à l’été, c’est lui qui sera renvoyé.