On se jase depuis près de 5 ans sur le Web, tous les matins! Si quelqu’un vous demandait : «Connaissez-vous DLC?», vous diriez probablement oui…
Mais se connaît-on vraiment? Pas tant que ça…
Je suis un gars dont le cerveau bouille toujours. Lors de mon plus récent rendez-vous avec mon médecin de famille – je fais partie des chanceux qui en ont un, M. Barrette – il m’a suggéré de prendre 5 à 10 minutes par jour pour réfléchir…
De faire une réflexion quotidienne…
J’ai essayé ça ce matin… Sauf qu’après 4 secondes et quart, je réfléchissais déjà à mon prochain article sur le site! Pas mordu du hockey pentoute, no-non!
Voici donc mes réflexions quotidiennes à la sauce DLC… Réflexions qui ne plairaient certes à mon doc, cela dit!
1. Brian Flynn est l’exemple concret et parfait pour démontrer à quel point une équipe de queue est à des années lumières d’une équipe de tête, dans la LNH (malgré le plafond salarial et le repêchage).
Brian Flynn est un attaquant de 6’1 qui n’a jamais été repêché. Il a 26 ans et il en est à sa 3e saison dans la LNH.
Il n’a jamais impressionné (suffisamment) les recruteurs amateurs lorsqu’il évoluait à l’Université du Maine (et Dieu sait qu’il y en a des recruteurs, lors de ces rencontres).
Il a eu droit à une invitation pour terminer la saison 2011-12 à Rochester, après l’élimination de son équipe universitaire. Les Sabres lui ont ensuite offert un contrat et il a passé la saison 2012-13 entre la Ligue Américaine et la LNH (Buffalo). L’année suivante, il a terminé la saison régulière avec 13 points en 79 matchs. Jusque là, il n’y a rien de fou dans l’histoire de Flynn…
Cette saison, il a commencé l’année à jouer 10 à 14 minutes par rencontre, comme tout bon joueur de bottom 6. Sauf qu’en décembre, Ted Nolan le faisait jouer entre 16 et 19 minutes par rencontre…Sur le 2e trio et le power play!
En février, à l’aube du trade deadline, Flynn passait plus de 20 minutes sur la patinoire!
Il a finalement été échangé au Canadien, en retour d’un choix de 5e ronde, et il est passé de 11 minutes… À 9 minutes… À 8 minutes… À la galerie de presse! Et lorsqu’il a été laissé de côté, personne n’a dit : «Bein voyons dont Michel, Flynn est majestueux!»
Côté production offensive, disons qu’il y un énorme faussé séparant la réalité de Buffalo et celle de Montréal, chez Flynn.
Avoir un différentiel semblable à Montréal et à Buffalo, ça veut dire quoi ça? #PetitÉchantillon
Cette histoire là nous démontre une chose : Une équipe qui vise davantage le dernier rang qu’une place en séries dans la LNH est à des années lumières d’une équipe de tête. Sa reconstruction sera longue.
Avoir du succès dans une équipe poche et blessée ne veut rien dire pour quelqu’un qui débarque dans une équipe de tête, en santé et avec beaucoup de profondeur. Les statistiques individuelles peuvent être très trompeuses! Accumuler des points à Buffalo ou en Arizona, alors que tu as droit à du temps en power play malgré ton talent limité, ça ne veut pas dire grand chose!
Torrey Mitchell (#17 malchanceux) et Manny Malhotra sont aussi de bons exemples (moins que celui de Flynn cependant) de cette réalité qui brise un peu le concept de parité, dans la LNH!
Ah oui… Ça nous prouve aussi que perdre face aux Sabres, en mars ou en avril 2015, ce n’est pas acceptable! #ÉquipeEncorePlusPocheAujourdHui
Et tant qu’à y être : Michaël Bournival, Drayson Bowman, Charles Hudon, Eric Tangradi, Christian Thomas et Gabriel Dumont pourraient tous jouer le rôle de Brian Flynn, à Montréal… #VirageJeunesse?
2. Miser beaucoup (trop?) sur les stats avancées n’est pas nécessairement un gage de succès.
L’été 2014 a été marqué par l’embauche de plusieurs spécialistes des probabilités (statistiques avancées) par des équipes de la LNH.
Les Sabres ont utilisé la technologie Catapult… Les Oilers ont embauché Tyler Dellow et se sont mis à collaborer avec la firme Darkhorse Analytics… Les Maple Leafs ont engagé Kyle Dubas… Les Coyotes ont donné beaucoup de responsabilités à Bob Teofilo, un spécialiste des analytics… Les Hurricanes ont embauché Eric Tulsky, un guru des stats… Les Devils ont engagé Sai Okabayashi, le web-admin d’un site de stats… De même qu’un ancien joueur de poker à la retraite (Sunny Mehta).
Quand on regarde le bas du classement, on se rend compte que ça n’a pas (encore?) rapporté les dividendes escomptés!
Certains diront qu’il faut être patient pour que ces embauches aient un réel impact et ils ont en partie raison.
Sauf qu’il faut aussi (plutôt) réaliser une chose : En 2015, avoir des spécalistes des stats avancées n’offre plus un avantage concurrentiel à une équipe de la LNH, c’est devenu un must. Au même titre que d’avoir un médecin, un massothérapeute et un nutritionniste dans l’équipe!
En 2009, les Hawks ont su bénéficier de cet avantage privilégié! Mais plus aujourd’hui…
Avant, utiliser les stats avancées donnait un edge à une équipe. Aujourd’hui, ça lui assure juste d’être comme les autres et de ne pas être désavantagée! Grosse différence…
3. Mario Tremblay a du Claude Dubois, du Batlam et du Marjo dans le nez.
On le sait, Mario Tremblay a été arrêté le 25 janvier 2013 au volant de sa voiture alors qu’il conduisait avec les facultés affaiblies. Tout le monde a droit à l’erreur et jusque là, je trouve qu’il faut donner la chance au coureur de se racheter (si c’est la première fois qu’il se fait prendre de la sorte, bien sûr). Je n’excuse pas le geste de Mario Tremblay, bien au contraire (si vous me connaissiez vraiment, vous comprendriez pourquoi), mais je refuse de crucifier sur la place publique un homme qui a commis UNE erreur et qui est repentant.
Là où le bas blesse, c’est ce qu’a dit Mario Tremblay au policier, après avoir été intercepté :
Le policier a alors procédé à son arrestation, puis l’ancien commentateur de La Soirée du hockey se serait mis à l’insulter, l’accusant notamment d’être « fier » d’avoir arrêté une « personnalité publique ».
«Tu ne peux pas me faire ça. Je suis Mario Tremblay!»
Et pourquoi Mario Tremblay ne pourrait pas se faire arrêter? Vincent Damphousse a-t-il dit la même chose, lorsqu’il a été arrêté pour violence conjugale (un dossier qui s’est finalement réglé sans procès). Pense pas… Du moins, je n’espère pas!
Le policier de Mascouche a confié ceci, au Journal de Montréal :
Il m’a comparé à des joueurs de hockey, disant que je suis comme «un P.K. Subban», que je n’ai pas de jugement et que je suis bête!
Mario Tremblay peut-il simplement argumenter en hockey, dans la vie?
Le pire?
«Tu me fais vraiment pitié. On va se revoir en cour mon p’tit gars. Moi aussi, je prends des notes sur toi.» – Mario Tremblay
Comme au hockey… #LucicVsEmelin
Tout ça démontre une chose : Beaucoup trop de gens minimisent les conséquences de chauffer chaud.
Pas seulement les personnalités publiques… Une bonne partie de la population en général!
Mais les personnalités publiques comme Marjo, Claude Dubois, Mario Tremblay et j’en passe qui tentent d’utiliser leur statut de veudette pour échapper à la justice, ça me pue au nez!
À quelque part au Colorado, il y a un coach qui ne doit pas avoir tant de pitié que ça pour Tremblay ce matin…
J’ai hâte de voir Mario Tremblay nous parler objectivement de P.K. Subban, à l’Antichambre… Si on ne l’envoie pas en congé forcé aujourd’hui!
N’ayons pas peur des mots : Critiquer P.K. Subban comme ça alors que le gars se donne à la communauté est stupide! C’est Mario Tremblay qui a manqué de jugement (dans cette histoire), pas P.K. Subban!
Cela dit, imaginez combien d’histoires comme celle là résulte en un policier qui prend le bord de la personnalité publique et qui ne remplit pas de rapport!
Je connais un joueur qui s’en est bien sorti le printemps dernier, moi…
Prolongation
Mon traditionnel article «Aujourd’hui chez le Canadien», publié tôt ce matin, est accessible ICI.