L’impact salarial de Price pourrait être assez léger… mais aussi gigantesque

Je dois avouer que le titre de cet article n’est pas tout à fait clair. De qualifier l’impact salarial de Price de léger est assez risqué, lorsqu’on parle d’une entente qui lui rapportera en moyenne 10,5 millions de dollars par saison. Donc entendons-nous là-dessus : le contrat que le Tricolore a accordé à son gardien est énorme et représente un risque important à long terme.

Par contre, les variances du plafond salarial pourraient jouer dans la balance, lorsqu’on analyse l’impact, c’est-à-dire le pourcentage de la masse salariale qu’occupera son contrat.

Si l’on a appris aujourd’hui qu’une hausse extrêmement importante devrait être enregistrée dès l’année prochaine, ce ne sera pas nécessairement un bilan positif dans deux ans. Ce monde dans lequel nous vivons est un enchaînement constant de pentes montantes et descendantes.

Il y a donc un scénario potable et un scénario décevant.

Andrew Zadarnowski a calculé le tout à l’aide d’une projection optimiste et d’une projection pessimiste quant à l’augmentation du plafond salarial d’ici 2025-2026, lorsque le contrat de l’homme masqué du CH prendra fin.

Dans le meilleur des deux cas, le Canadien n’aura besoin que de 3 ans afin de voir le salaire de Price revenir à un niveau semblable à la date de signature de son contrat précédent, soit près de 11% de la masse salariale.

Mais dans le pire des deux…

Il ne viendra près de ce chiffre que lors des deux dernières années de son contrat de 8 ans, de 2024 à 2026.

Le Canadien peut-il réellement espérer gagner si son gardien prend une aussi grosse bouchée de la masse salariale?

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