Luke Richardson a raconté toute une anecdote au sujet d’un ancien joueur

Luke Richardson, le dernier entraîneur adjoint embauché par le Canadien de Montréal, est reconnu pour son étoffe de guerrier et de gars qui ne reculait pas devant rien. Pour évoluer 20 ans au sein de la Ligue nationale, ça prend certes du talent, mais lui, à l’instar de Marc Bergevin, n’était pas reconnu pour ses habiletés. Il était davantage un joueur de caractère qu’un joueur flashy.

Comme le font régulièrement les joueurs du Canadien qui débarquent à Montréal, il a «construit» le prototype de joueur qu’il croit ultime. Évidemment, il est question, pour la plupart des choix, d’anciens joueurs et non des Connor McDavid de ce monde… Pour lui, une vision de Gretzky, la paire de mains de Rick Middleton, la vitesse de Todd Marchant, la force de Dave Andreychuk, le tir de Brett Hull et le coeur de Jean-Gabriel Pageau font son joueur ultime.

Il n’a pas évolué avec Pageau, puisqu’il y a une différence d’âge considérable entre les deux hommes, mais il a entraîné celui-ci. Puis, pour Richardson, Pageau est l’exemple parfait d’un joueur avec BEAUCOUP de coeur. Il le prouve lors des danses printanières, lui qui lève son niveau de jeu d’un ou même deux crans.

Lors de son résumé du joueur ultime, Richardson a livré une petite anecdote au sujet de Brett Hull, qui hurlait à ses coéquipiers de l’époque de passer la rondelle plus fort. Lui, il voulait des passes très raides afin que son lancer soit encore plus foudroyant : «Des gars m’ont dit que lorsqu’ils lui passaient la rondelle, il leur hurlait de la passer plus fort. La passe n’était jamais trop forte pour qu’il décoche sur réception.»

Brett Hull a inscrit pas moins de 741 buts en carrière, la plupart sur un lancer sur réception, donc de gros cris sur la surface glacée, il y a eu des tonnes de copies.

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