Au sein de sa formation, le Canadien avait quelques leaders l’année dernière. Des gars qui pouvaient mener par l’exemple et guider les jeunes.
Mais outre Phillip Danault, qui était dans l’entourage des Hawks en 2015, aucun joueur ne peut montrer aux jeunes comment se rendre jusqu’au saladier de Lord Stanley. Il manquait cette expérience.
Et ça, Marc Bergevin a décidé d’y remédier. Big time, en plus.
Des six acquisitions réalisées cet automne/hiver, cinq d’entre eux ont gagné la Coupe Stanley.
Passer de un à six gars, c’est fou.
Et aux yeux de Marc Bergevin (2010, Chicago) et de Claude Julien (2011, Boston), ça vaut de l’or.
Interesting to note all 5 players won their #StanleyCup on a Western Conference team — which could come in handy for the #Habs this season seeing that majority of their games this season will be against the Western Canadian teams (36 of 56)
— Priyanta Emrith (@HabsInHighHeels) December 28, 2020
Après tout, pour instaurer une culture de gagnant, il faut des gars qui sont passés par là.
Parce que si on prend la signature de Corey Perry, on peut la prendre de deux côtés différents. On peut se dire qu’il n’a que cinq buts en 57 matchs en 2019-2020, mais on peut aussi se dire qu’il a marqué trois buts à ses trois derniers matchs dans la bulle face au Lightning de Tampa Bay.
Paul Byron a un but de moins que Corey Perry l’an dernier… en 28 matchs de moins. Et tout le monde ou presque est prêt à le sortir de la formation pour faire une place à Perry. 🤔
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) December 29, 2020
La vérité dans son cas se situe sans doute entre les deux, mais là n’est pas le point. L’expérience de la Coupe Mémorial, de la médaille d’or au CMJ, de sa Coupe Stanley, de ses médailles d’or aux Olympiques, de ses médailles d’or au Championnat du monde et à la Coupe du monde, ça explique aussi pourquoi le petit risque de 750 000$ en vaut la peine.
Tyler Toffoli (Championnat du monde), Jake Allen (médaille d’argent au CMJ), Michael Frolik (plusieurs médailles de bronze au niveau international) et même Josh Anderson (deux fois champions dans la OHL et une fois dans la LAH) ne sont pas là pour rien : leur expérience compte.