Les exigences requises ne sont pas nécessairement constantes d’une saison à l’autre, mais si la tendance se maintient, le Canadien de Montréal devra amasser 77 points d’ici la fin de la campagne afin d’atteindre le palier des 95, reconnu comme le standard de base afin d’obtenir un ticket vers les séries éliminatoires.
Grosso modo, lors des 61 parties restantes, l’équipe devra amasser 63,11% des points disponibles afin d’espérer avoir l’opportunité d’affronter une équipe siégeant au sommet du classement, ce printemps.
Mission impossible? Non! En théorie, le Tricolore a dominé sa division lors de la dernière campagne et pourrait potentiellement obtenir une longue série de victoires cette année.
Toutefois, les probabilités n’y sont pas. La réalité, c’est qu’en ajoutant un premier centre à cette formation puis un défenseur de premier plan, on ne pourrait tout de même pas avoir la certitude qu’elle amasserait un tel nombre de points… et encore moins qu’elle compétitionnerait pour une Coupe Stanley!
Au moment où l’on se parle, le Canadien possède la quatrième pire offensive puis la troisième pire défensive du circuit… Vous comprenez à quel point on est loin du compte?
https://twitter.com/dellowhockey/status/932640500443688960?s=03
Nous en sommes présentement au point où une transaction miracle ne serait peut-être pas suffisante pour relancer l’équipe…
Ce contexte n’empêche tout de même pas Marc Bergevin de continuer à loger des appels!
Marc Bergevin serait le DG le « plus actif » https://t.co/JnqWDn9n8B
— RDS (@RDSca) November 20, 2017
Le DG aurait donc changé son fusil d’épaule après avoir affirmé que la solution se trouvait dans son vestiaire… Pourtant, il ne pourrait être aussi près de la réalité actuelle.
Présentement, la solution DOIT se retrouver dans le vestiaire.
Peu importe ce qui se produire, les chances de voir Rasmus Dahlin débarquer à Montréal sont plus grandes que celles d’y voir atterir une Coupe Stanley.
Pourquoi larguer des choix puis des espoirs dans cette cause perdue? Ce n’est pas le temps d’éliminer la relève de l’équipe…
Oui, Marc Bergevin se bat pour son boulot actuellement. À la fin de la campagne, si le Tricolore se retrouve hors des séries éliminatoires, il risque sincèrement de perdre son emploi…
Cependant, ce n’est pas en liquidant ses actifs impulsivement au profit de renforts à court terme qu’il aidera les succès futurs du Tricolore. Pour son avenir dans la LNH et pour le succès de l’équipe, agir ainsi serait malsain…
C’est triste, mais le mal est fait à Montréal. Le DG a parié en laissant filer deux joueurs de premier plan et il a perdu.
Prolongation
– Bruce Garrioch raconte qu’Alex Galchenyuk serait toujours l’homme disponible chez le CH. Si l’équipe ne marque pas, c’est clairement la faute du #27! #Sarcasme
– Tout cela ne veut pas dire que le DG du Canadien doit proner l’inactivité. Ses gestes ne doivent simplement pas détruire l’avenir de l’équipe, qu’il faudrait commencer à planifier plus tôt que tard…
– De plus, Bergevin peut tenter de trouver des solutions à l’interne. Daniel Carr et Jakub Jerabek ne pourraient pas nuire au CH…
Daniel Carr in the running as top AHL goal scorer so far. #Habs @AllHabs @TheAHLReport https://t.co/IE1zTS7CtG
— Blain (@BlainPotvin_THW) November 20, 2017
– Louis Jean voit les choses autrement. Il n’y a pas de bonnes réponses dans ce contexte!
BLOGUE | «Marc Bergevin doit sortir les Canadiens du bourbier», un texte de @LouisJean_TVA : https://t.co/u9xwbuzLR8 pic.twitter.com/XwcDgk5ds3
— TVA Sports (@TVASports) November 20, 2017