Le segment de Louis Jean et Michel Bergeron attire souvent l’attention… Pas pour les bonnes raisons. On se rappellera tous de quelques froids entre les deux hommes, qui partagent les ondes de TVA Sports pendant le premier entracte de tous les matchs du Canadien.
Ce soir, ç’a battu des records.
Michel Bergeron a commencé en se demandant si Carey Price avait réellement un virus… Il a ensuite expliqué qu’il n’aimait pas le fait que les joueurs du Tricolore ne sont pas assez expressifs. Louis Jean a un peu roulé les yeux et répliqué en disant qu’il était le premier à critiquer P.K. Subban pour ses triple low-five, lorsqu’il était à Montréal.
Il y est ensuite allé d’une autre affirmation controversée.
«Jonathan Drouin devrait jouer au centre.»
L’an dernier, il disait également le contraire. Louis Jean s’est contenté de montrer son exaspération avec un petit mouvement de bras découragé.
Mais ce n’est pas tout. La fin du segment était TRÈS spéciale.
Bergeron s’est lancé dans un rant assez intense contre le cannabis et Justin Trudeau. Précisant que dans son temps à lui, les jeunes prenaient des bières après une victoire, il a effectué un parallèle douteux avec le pot et le fait que les parents des jeunes joueurs doivent être très inquiets que leurs enfants consomment, aujourd’hui.
Michel Bergeron a terminé sa chronique en parlant du cannabis. #CÉtaitQqchose
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) October 14, 2018
Expliquant qu’il a de petits enfants et que Louis Jean a des enfants, Bergeron a mentionné que 12 personnes dans les studios étaient très inquiètes. Parler au nom de tous sur un sujet pas tant controversé, vraiment?
Lancer une flèche à Justin Trudeau sur les ondes d’une chaîne gérée par PKP, ouvertement souverainiste, c’est assez spécial. Mais le segment lui-même était source de confusion, alors qu’on ne comprenait pas vraiment où il s’en allait dans son argumentation. On l’a vu sérieusement patiner.
«J’en reviens pas que le Premier ministre accepte ça!»
Plusieurs joueurs fument déjà pour se détendre, calmer les douleurs et soigner leurs blessures. Et personne n’en fait de cas. Le segment politique était peut-être de trop, non?
En tout cas…