Pierre Dorion joue avec un feu qui a déjà brûlé les Islanders

Lors du début de la dernière saison, lorsqu’on a vu que John Tavares faisait toujours partie de l’organisation des Islanders, les chances de voir le #91 signer un nouveau contrat avec l’équipe semblaient relativement bonnes, malgré l’énorme risque que courait Garth Snow et ses hommes.

Au final, les Islanders auront perdu Tavares sans rien n’obtenir en retour. S’ils l’avaient échangé l’été dernier, les choses seraient bien différentes. À force de jouer avec le feu, on se brûle.

À Ottawa, Pierre Dorion est devenu l’héritier de ce feu dans le dossier Erik Karlsson. Et jusqu’à maintenant, il suit les traces des Islanders ; il joue avec le feu.

Malgré les ressemblances, ce sont les différences qui démarquent le plus ce dossier de celui de Tavares. Ces dernières n’avantagent en aucun cas les Sénateurs.

Car contrairement à Tavares, qui avait de bonnes raisons de signer un nouveau contrat avec les Islanders, Karlsson ne semble pas avoir de raison valable de vouloir demeurer à Ottawa.

Puis si les Islanders s’en sont tout de même sortis… Les Sénateurs ne survivraient pas à une telle catastrophe.

Ils n’ont pas le choix, malgré les rumeurs de transaction, d’utiliser Erik Karlsson dans les publicités pour vendre des billets. C’est à quel point l’organisation est dans le trouble. Voyez-vous le Canadien vendre des passes de 3 matchs avec le visage de Max Pacioretty sur la publicité? Non. On met les chandails du #67 à 50% de rabais…

https://twitter.com/iancmclaren/status/1030086032547618816

Pendant ce temps, Pierre Dorion est à l’aise avec le fait d’être patient.

Sans blague? On ne parle pas du dossier de Matt Duchene, ici. À ce moment-là, Joe Sakic avait des raisons d’être patient, alors qu’il restait 2 ans et demi au contrat de Duchene, lorsque les premières rumeurs sont émergées.

On parle de 11 mois, ici. Onze petits mois avant que Karlsson n’atteigne l’autonomie complète.

Il est inconcevable d’être patient. Sans quoi Dorion fera une erreur identique à celle des Islanders ; mais en plus fatale.

Si Karlsson est encore à Ottawa au début du mois d’octobre, les chances sont bonnes qu’il ne signera pas de nouveau contrat avec l’équipe. 

Échangé à la date limite pour moins? Parti le 1er juillet 2019? Ça, ça resterait à voir…

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