Pierre LeBrun attendrait avant d’échanger Max Domi

Maintenant que Max Domi a changé d’agent, qu’est-ce qui attend le #13 du Canadien?

La réponse facile, malheureusement pour un gars comme Jonathan Drouin, c’est de se dire que tous les éléments pointent vers un départ de Max Domi. C’était clair vers la fin des séries et, depuis, les indices sont de plus en plus clairs à cet effet.

Marc-Antoine Godin en a justement jasé hier soir avec Mario Langlois, ne voyant pas comment le CH peut s’entendre sur un prix raisonnable pour les deux parties (et sur un nombre d’années) et comment il peut avoir sa place au centre.

Mais ça, vous le savez déjà.

Rendu là, il faut donc planifier les conditions du départ de Max Domi. À quelle équipe Marc Bergevin l’échangera-t-il?

Pierre McGuire voit deux mariages intéressants pour l’attaquant du Canadien. À ses yeux, l’envoyer à Edmonton ou à Chicago l’aiderait à jouer son style de jeu et s’épanouir un peu plus.

Il est vrai que le jeu de l’Ouest pourrait peut-être l’aider à mieux paraître.

Mais ce n’est pas sur ça que je veux faire du chemin ce matin.

Après tout, ce qu’il faut surtout tenir compte dans toute cette histoire-là, c’est la transaction en tant que tel.

Marc Bergevin n’est pas un DG qui est réputé pour perdre ses transactions. Il a réalisé de très grands coups au cours de sa carrière et, la plupart du temps, il peut se dire satisfait. Il ne frappe pas pour 1.000, mais il a une bonne moyenne au bâton.

Et c’est dans cette optique-là qu’on peut se demander avec qui le DG pourrait vraiment aller danser cet automne.

Les événements des derniers mois ont fait baisser la valeur de Max Domi. Il n’a plus exactement la valeur marchande d’un gars de 72 points et le DG ne pourrait pas « buy low and sell high » comme il aime bien faire.

Voilà ce qui explique pourquoi il voit le DG garder Domi à court terme, question de le laisser se reconstruire une valeur sur le marché des transactions.

Est-ce que la meilleure valeur de Domi est à Montréal? Les meilleures transactions ne sont-elles pas – parfois – celles qu’on ne fait pas?

Je n’ai pas le sentiment que c’est ce qui s’applique ici. Il semble être temps pour le Canadien de passer à autre chose et de tourner la page sur ce chapitre de son histoire.

Mais, en même temps, quand Pierre LeBrun parle, j’ai tendance à écouter. Il ne l’a pas sorti sous forme d’info, mais le gars sait quand même de quoi il parle.

Dans les faits, cela dépendra vraiment de ceci : est-ce que Marc Bergevin aura, sur son bureau, une offre qui fera son bonheur et qui lui permettra de tourner la page? Si oui, il bougera.

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