Celui qui n’a passé que quelques semaines avec le Canadien, Steve Ott, a décroché un entretien trois semaines seulement après son dernier match au sein de la LNH. Un entretien. Un vrai. Pas le type de négociation entre l’agent d’un joueur et un directeur général. Non. Une entrevue officielle afin de dénicher un emploi d’adulte. Lorsque tu joues au hockey professionnel, c’est un peu ta « jeunesse » qui se poursuit. Ton rêve de gamin se réalise.
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C’est vrai que les joueurs de la Ligue nationale vivent une vie différente. Une vie comme s’ils jouaient toujours au hockey mineur, mais avec la monnaie qui vient avec le succès. Je crois fermement que c’est l’une des raisons qui peut causer la dépression à la suite d’une retraite. C’est une séparation, un divorce et un deuil à faire de cette vie trépidante. Les « responsabilités » que des comptables ou des agents prennent pour les joueurs lors de leur carrière reviennent une fois que la retraite a sonné. La vie de « gamin » s’achève donc. Vous comprenez mon point!
Pour revenir à la petite peste qu’a été Ott, il aura joué 17 rencontres avec le bleu-blanc-rouge, incluant les séries éliminatoires. Malgré ce bref séjour, il a pris soin de Michael McCarron et d’autres joueurs du club. Comme un grand frère se doit de le faire. Après ce séjour, il a hâtivement annoncé sa retraite comme joueur afin d’accepter un poste d’entraîneur adjoint chez les Blues de St.Louis. Il faut croire qu’il en avait marre de manger des coups de bâton et de baver ses adversaires.
Bref, bonne vie d’adulte, Steve! Ton nouveau défi semble réellement t’emballer!