Quinn Hughes a finalement pris sa décision : il passera une autre année à l’Université du Michigan pour le bien de son développement.
#Canucks GM Jim Benning’s statement on Quinn Hughes opting to return to @umichhockey next season. pic.twitter.com/V71mxuSgAw
— Vancouver Canucks (@Canucks) July 28, 2018
Voilà une bonne douche d’eau froide sur les partisans des Canucks de Vancouver. Lors du camp de perfectionnement de l’équipe, l’attention dirigée envers le jeune homme était immense. Il faut dire qu’après quelques années difficiles, on attend l’arrivée de quelque chose d’excitant à se mettre sous la dent à Vancouver…
Jim Benning justifie la décision de Hughes en abordant les expériences uniques que vivra le jeune défenseur au cours de la première année. Il est vrai que jouer avec son frère Jack, s’aligner dans l’une des meilleures équipes du circuit américain et participer au Championnat du monde junior de hockey constituera une superbe expérience pour le jeune homme…
Mais ce n’est pas la LNH. C’est tout de même un retour dans un calibre dans lequel Hughes a prouvé qu’il pouvait exceller. D’un point de vue strictement hockey, le défenseur gaucher a démontré au Championnat du monde qu’il pouvait tenir son bout contre des hommes. Pourquoi alors retarder son entrée dans le circuit Bettman?
Mel Pearson, son entraîneur au Michigan, est convaincu qu’un retour à l’université sera la meilleure chose pour son développement…
Michigan coach: Canucks’ Hughes would benefit from going back to school @Sportsnet https://t.co/TVlSbiW06w
— Pete Krupsky (@PeteKrupsky) July 12, 2018
Faut-il être surpris de cette réponse? C’est presque l’équivalent de demander à un prêtre s’il vaut la peine d’aller à l’église…
N’empêche que Pearson amène un point intéressant : il y a moins de matchs au sein du circuit universitaire et Hughes pourra utiliser le temps qu’il aura pour se développer sur un plan physique.
Il est possible qu’une saison de 82 parties dans la LNH aurait été difficile à encaisser pour le jeune homme. Mine de rien, c’est ridiculement exigeant jouer trois fois par semaine à ce rythme effréné.
On se dit donc à la prochaine fois dans le cas de Hughes. Ce sera donc une année de transition pour les Canucks qui disputeront une première saison depuis l’an 2000. Une transition qui pourrait s’effectuer en douceur si Elias Pettersson performe à la hauteur des attentes des plus optimistes…