Vous ai-je dit comment gros j’aime le joueur de hockey qu’est Jonathan Drouin? Je ne crois pas être le seul à attendre impatiemment, comme nous le faisons dans les sales d’urgences, de le voir à l’œuvre dans l’uniforme bleu-blanc-rouge. Le Québec a hâte, tout comme Georges Laraque et Paul Gagné (entraîneur privé de Pacioretty et Drouin). Gagné demeure convaincu que Jo Drouin connaîtra la saison de sa carrière en 2017-18. Pour sa part, Max Pacioretty a perdu un peu de poids puisqu’il a changé légèrement son alimentation.
Les deux gars s’entraînent ensemble et ils ont l’air de deux enfants qui ne veulent pas sortir de la patinoire. La chimie est juste trop parfaite!
Je suis pleinement en harmonie avec Paul Gagné concernant Drouin. Drouin est en pleine ascension depuis la petite grève, qui lui a permis de grandir en maturité. Il est en apprentissage et sa récolte de 53 points en 73 matchs l’hiver dernier démontre un simple échantillon de son potentiel.
Le 92 de la Flanelle aura fort probablement plus de temps de jeu sous la gouverne de Claude Julien. Il sera employé sur la première unité, en plus de passer beaucoup de temps en avantage numérique. Drouin est le type de joueur qui peut conserver la rondelle longtemps afin de déceler l’ouverture parfaite pour réaliser une passe magistrale. Il peut également passer la rondelle dans des zones restreintes, alors que personne ne s’en attend.
Avez-vous vu beaucoup de joueurs en mesure d’exécuter ce genre de manœuvre à répétition? Max Pacioretty l’aura enfin son Nicklas Backstrom. Il pourra lui aussi atteindre un autre niveau. Si Drouin enregistre entre 60 et 70 points, le numéro 67 marquera au moins 40 buts. Retenez bien ça!