Le Canadien de Montréal est à l’origine de plusieurs sacres au Québec. Maudit que cette organisation jadis glorieuse nous fait sacrer devant notre téléviseur. Cependant, au Québec, on ne se considère jamais bien servi par nos équipes. On a la critique facile.
Mine de rien, le Canadien se faufile parmi les meilleures formations du circuit au niveau du nombre de victoires totales lors des cinq dernières années. L’équipe, désormais guidée par Claude Julien, figure au septième rang à ce chapitre. Pis le québécois, incluant moi, trouve une raison de chialer contre sa formation fétiche.
#NHL teams: Wins over past five seasons
Pens 228
Blues 227
Ducks 227
Hawks 227
Caps 221
Rangers 218
Habs 210
Bruins 209
Sharks 208 pic.twitter.com/jGowSqzU8n— The Hockey News (@TheHockeyNews) August 17, 2017
Au septième rang, oui. Cependant, si nous tenons compte des trois équipes affichant le même nombre de gains, le bleu-blanc-rouge arrive au cinquième échelon. Pas si mal. Le problème, c’est que le Canadien s’effondre en fin de saison et lorsque le printemps se réveille, les performances n’y sont pas tout à fait.
En 2016, alors que Michel Therrien était à la barre du club, le CH a cumulé 13 gains à ses 15 premiers matchs. Au mois d’octobre 2015, les Canadiens ont amorcé leur saison avec neuf victoires successives. Avec ces types de début de campagne, le partisan se crée des attentes. Mais plus la saison progresse, plus le club redevient lui-même : un pas pire petit club, sans plus.
En séries, ce petit club en arrache, surtout lors des deux dernières saisons (une non-participation en 2016 et une élimination hâtive, en 2017). Le Canadien de Montréal demeure un club de début de saison… jusqu’à preuve du contraire.