La fin de la saison ouvre bien des portes, analytiquement parlant. On peut enfin voir le plan large de plusieurs situations et forger une analyse autour d’un ensemble, et non d’une séquence.
À Montréal, l’un des points positifs de cette campagne médiocre aura été Charles Hudon. Malgré des débuts un peu plus difficiles, le jeune homme s’est rapidement adapté afin de prendre un rôle plus important, au sein de l’alignement.
Bien qu’il n’ait pas connu une saison époustouflante au niveau des statistiques, terminant au 20e rang des pointeurs chez les recrues, Hudon connaît des débuts encourageants.
Season Review – All things considered, Charles Hudon's NHL career got off to an encouraging start: https://t.co/IN4EqhZlng
— Marc Dumont (@MarcPDumont) April 10, 2018
Marc Dumont amène d’ailleurs un excellent point à la table, précisant que l’un des plus belles qualités du jeune homme a été sa versatilité. Ce dernier a joué aux trois positions d’attaquants, cette saison, demeurant efficace partout.
En général, Hudon a été utilisé à toutes les sauces, mais de façon irrégulière. Et malgré tout, son implication sur la patinoire n’a pas semblé en prendre un coup. Sa production et son impact offensif ont brillé par la constance, quant à eux. Le #54 a créé 51 chances de marquer de qualité, pour le CH, se classant au quatrième rang de l’équipe.
Son seul problème a été la conversion de ces chances… Mais bien franchement, il s’agit d’un problème normal, lorsque tu termines au 28e rang…
Sa passion pour le sport a également été remarquée, dans une saison sans enjeu. Il a démontré, avec son adversité (notamment en jouant blessé) qu’il était fier de porter le bleu-blanc-rouge sur son chandail. Le petit guerrier n’a pas grand chose à se reprocher, en tant que joueur recrue.
S’il ne l’est pas encore, il y a une réelle chance qu’il devienne un attaquant top 6. Mais peut-être pas dans un monde idéal, cependant.
Vivra-t-il la guigne de la deuxième année, l’an prochain, comme l’a vécu Artturi Lehkonen cette saison?
Ça reste à voir…