12 à 15 millions $ comptables devront être soustraits de la masse salariale du Wild

L’état major montréalais tentera de faire apparaître des dollars comptables durant l’été.

Oui, le plafond salarial grimpera d’un million $, mais le rachat de contrat de Karl Alzner comptera encore pour 833 333 $ et les bonis liés à la saison qui vient de se terminer, pour environ 1,13 million $. Bref, le Canadien aura environ 80,5 millions $ comptables à dépenser, et non 82,5.

À ça s’ajouteront pour l’instant le contrat de Shea Weber (qui peut être placé sur la LTIR et qui sera probablement échangé en Arizona sous peu), le cap hit de Carey Price (qui ne peut pas être dépensé ailleurs tant qu’il espère revenir au jeu), le salaire annuel moyen de Paul Byron (qui pourrait ne plus jamais jouer dans la LNH) et les dollars promis à Jonathan Drouin, Brendan Gallagher, Jeff Petry, Mike Hoffman, Joel Armia, etc.

Kent Hughes parviendra assurément à se libérer de quelques millions $ durant l’été, mais il demeurera tout de même menotté à un certain point. Mais bon, c’est moins grave quand tu es à l’étape d’amorcer ta reconstruction, et non de la compléter…

Parlant d’équipe qui ne reconstruit pas, jasons du Wild un peu.

Le Wild a prolongé sa saison une fois son dernier match régulier disputé à tous les printemps/étés sauf un depuis 2013. OK, les Leafs il a été éliminé lors de sa première série six fois de suite depuis 2016, mais ce n’est pas le but de mon article…

À la dernière date limite des transactions, Bill Guerin n’a pas hésité à aller chercher du renfort : Marc-André Fleury, Jacob Middleton, Nicolas Deslauriers et Tyson Jost sont tous débarqués au Minnesota.

(Crédit: NHL)

Huit de ses neufs attaquants les mieux payés, de même que ses cinq défenseurs possédant le plus gros cap hit de la brigade du Wild, sont déjà sous contrat en vue de la prochaine campagne. Cam Talbot aussi, soit dit en passant…

Bref, l’équipe ne se reconstruira pas cet été. On s’entend là-dessus.

Mais Bill Guerin amorcera une séquence de trois ans où il devra dealer avec un plafond salarial réel de 12 à 15 millions $ plus bas que les autres équipes. Pourquoi? Parce que les grosses années des conséquences des rachats de contrat de Zach Parise et Ryan Suter embarqueront.

(Crédit: CapFriendly.com)

Rappelons que Guerin a racheté ces deux énormes contrats-là il y a un peu moins d’un an. Au moins, il n’a pas donné ce fardeau comptable à autrui (comme Marc Bergevin avec Kent Hughes, concernant quelques lourds contrats).

Le Wild devra donc dealer avec un plafond salarial réel de 67 à 70 millions $ d’ici l’été 2025. Ouch!

Dire qu’il y en a qui croient que racheter le contrat de Jonathan Drouin, Joel Armia ou Mike Hoffman rendrait la tâche de Kent Hughes et Jeff Gorton impossible à réaliser. Une chance qu’ils ne sont pas des fans du Wild…

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