Quand on parle des espoirs les plus prolifiques de la banque d’espoirs du Canadien, le nom de Joni Ikonen ne revient pas souvent. Et c’est normal : le gars n’a presque pas joué depuis 30 mois.
Suite à son repêchage en 2017, le centre finlandais est allé jouer en Liiga. En 52 parties, il a obtenu 14 points, ce qui n’est pas vilain pour un jeune de son âge à sa première année dans cette ligue.
Mais par la suite, ça s’est gâté. En 2018-2019, il n’a joué que 13 joutes. Et même s’il a très bien performé (10 points, donc cinq passes), on ne sait pas s’il a pu construire sur cette belle performance puisqu’il n’a joué aucun match chez les pros depuis ce temps-là. Il n’a pas joué en 2019-2020 et n’a pas encore débuté sa saison 2020-2021.
Résultat? 13 matchs depuis l’été 2018, soit il y a deux ans et demi. Avez-vous dit « pas idéal pour son développement »?
Heureusement pour l’espoir, il y a (attention au jeu de mots) de l’espoir. Il a confirmé à Patrik Bexell qu’il sera en mesure de recommencer à subir des contacts sur la glace au cours des prochaines semaines et qu’un retour au jeu en 2021 est très réaliste.
No hockey for Joni Ikonen before the new year according to himself. Still hasn't participated in full contact practices. #Habs https://t.co/FyRL6ZQ46a
— Patrik Bexell (@Zeb_Habs) December 14, 2020
On ne sait pas s’il y arrivera facilement puisque son équipe est en deuxième place du classement de la ligue, mais il sera en forme pour s’essayer, au moins.
La question que je me pose, c’est de savoir si le joueur de centre est encore considéré sérieusement par le Canadien. Après tout, depuis trois ans, le CH a réglé son problème au centre et Ikonen n’a rien fait pour démontrer qu’il peut jouer dans la LNH non plus.
Lui et Jacob Olofsson, un autre choix de deuxième tour du CH (mais en 2018, pour sa part), prouvent donc que les choix de deuxième tour valent quelque chose quand un bon joueur est repêché seulement.
Est-ce qu’on pousse l’audace jusqu’à se demander si un Québécois aurait fait ou ferait mieux? Non, on ne pousse pas l’audace. Mais..