16 des 32 entraîneurs de la LNH en sont à leur premier emploi comme entraîneur-chef

Dans le monde du hockey, il y a une expression qui revient, soit celle du bon vieux «sac d’entraîneurs». Pour ceux qui sont moins familiers, ça réfère au fait que les équipes ont souvent tendance à piger parmi des entraîneurs recyclés qui ont déjà dirigé un autre club avant.

Hier, par exemple, les Rangers ont pigé dans le fameux sac en embauchant Peter Laviolette, fraîchement congédié dont le contrat n’a pas été renouvelé à Washington au terme de la dernière saison.

Avec Laviolette à New York et Mike Babcock (lui aussi recyclé) à Columbus, ça veut donc dire qu’à l’heure actuelle, les 32 postes d’entraîneur-chef sont comblés dans la LNH. On verra si les Maple Leafs, dont la situation est floue, et les Sénateurs bougeront, mais actuellement, il n’y a aucun poste qui est libre.

Or, hier soir, Ken Campbell a amené un point intéressant : le concept du «sac d’entraîneurs» n’est peut-être pas aussi répandu qu’on peut le croire, puisque 16 des 32 entraîneurs en poste actuellement en sont à leur première expérience en tant qu’entraîneur-chef dans le circuit Bettman.

Et dans les faits, si on ajoute Andrew Brunette (qui ne l’a été que par intérim en Floride), le nombre grimpe à 17, soit plus de la moitié.

Pour les intéressés, voici la liste de ces entraîneurs qui en sont à leur première expérience :

  • Jon Cooper (Lightning)
  • Jared Bednar (Avalanche)
  • Rod Brind’Amour (Hurricanes)
  • D.J. Smith (Sénateurs)
  • Sheldon Keefe (Maple Leafs)
  • Dean Evason (Wild)
  • Don Granato (Sabres)
  • André Tourigny (Coyotes)
  • Martin St-Louis (Canadien)
  • Jay Woodcroft (Oilers)
  • Lane Lambert (Islanders)
  • Luke Richardson (Blackhawks)
  • Derek Lalonde (Red Wings)
  • Spencer Carbery (Capitals)
  • Greg Cronin (Ducks)
  • Ryan Huska (Flames)

Ce qu’on remarque, c’est que neuf des 16 entraîneurs de la liste ont été embauchés depuis le début de l’année 2022, St-Louis étant le premier du groupe. On parle donc de gars qui n’ont pas beaucoup d’expérience dans leur poste actuel, mais qui ont au moins obtenu une chance de prouver leurs capacités.

Demandez au Lightning, à l’Avalanche et aux Hurricanes s’ils regrettent d’avoir donné une chance à un entraîneur inexpérimenté. On pourrait même ajouter les Maple Leafs dans le lot, Sheldon Keefe ayant connu de très belles saisons régulières en ville comme j’en parlais dans un texte à son sujet récemment.

Ceci dit, il n’en demeure pas moins qu’il y a quand même un certain «sac d’entraîneurs», alors que des gars qui ont connu des échecs ailleurs continuent d’avoir des chances avec de nouvelles formations. Malgré tout, c’est bien de voir que la moitié de la ligue a cru bon de donner la chance au coureur en embauchant un entraîneur qui en était à un premier poste du genre dans la LNH.

Et j’espère qu’il y en aura de plus en plus, personnellement.

Notons qu’après avoir recyclé deux de ses anciens entraîneurs (Michel Therrien et Claude Julien) dans les dernières années, le Canadien a donné sa chance à Dominique Ducharme et Martin St-Louis dans les dernières années.

PLUS DE NOUVELLES