1er juin : date limite pour savoir s’il y aura des séries au Canada en troisième ronde

Depuis quelques semaines déjà, on se demande ce qui arrivera quand les séries en seront à mi-chemin, soit quand la deuxième ronde sera terminée. Après tout, à ce moment-là, il y aura finalement des matchs impliquant une équipe canadienne et une équipe des États-Unis.

Le problème? La frontière. Selon les règles actuelles, les équipes ne peuvent pas se permettre d’effectuer une quarantaine entre chaque voyage. Ce serait illogique.

Les deux solutions qui existent sont simples : demander une exemption au gouvernement canadien ou déménager le club aux États-Unis – comme on le voit dans la MLB, la MLS et la NBA.

Évidemment, pas besoin de vous dire que la LNH aimerait bien mieux avoir une exemption. On se souviendra qu’elle en a eu une en lien avec les joueurs échangés aux clubs canadiens (réduire la quarantaine et transformer la deuxième semaine en semaine où les joueurs peuvent aller travailler seulement).

Le but du jeu est donc d’aller en chercher une autre. Le problème? Le temps joue contre la LNH puisque, mine de rien, les séries seront lancées au cours des prochains jours.

C’est la raison pour laquelle la LNH a dit au gouvernement fédéral que la date limite pour s’entendre afin de demeurer au pays, c’est le 1er juin. On parle ici de la date approximative de la fin de la première ronde.

Ainsi, en date du 1er juin, la LNH aura plus d’informations en main pour pouvoir prendre une décision et il restera du temps pour s’ajuster.

Par exemple, on sait qu’il ne restera que six villes américaines encore en vie. Ainsi, les 16 autres arénas pourront être des lieux potentiels pour accueillir l’équipe canadienne qui passerait de l’autre côté de la frontière.

Rappelons que le New Jersey est une destination potentielle pour le CH.

Mais aussi, en deuxième ronde, il ne restera que deux villes canadiennes. Cela peut avoir l’air banal, mais il faut savoir qu’en ce moment, il y a non seulement le fédéral qui est impliqué, mais il y a aussi quatre gouvernements provinciaux (Alberta, Manitoba, Ontario et Québec) en jeu. Dans quelques semaines, la moitié des provinces seront en jeu seulement, ce qui peut limiter les complications.

Ceci dit, entre vous et moi, l’Ontario a de bonnes chances d’y être encore et les restrictions là-bas sont fortes.

Évidemment, si les clubs jouent au Canada, il faudrait avoir des garanties sanitaires importantes. On ne parle pas forcément de créer une bulle de manière aussi intense que l’an dernier, mais on parle d’un environnement très sécuritaire.

Notons que les chances de voir des amateurs dans les arénas canadiens sont minces. En allant aux États-Unis, l’équipe canadienne pourrait forcément avoir des fans dans les estrades.

À ce sujet, notez que les Panthers, qui devaient commencer les séries avec 47 % de capacité à Sunrise, pourraient dans les faits arriver sous peu à 100 % d’amateurs dans les estrades.

Il y a donc de nombreux points en jeu, la situation est délicate… et le temps joue contre la LNH.

Est-ce qu’il faut donc s’attendre à voir les Maple Leafs rejoindre leurs voisins des Blue Jays à Buffalo dès le mois de juin? Ça semble être un scénario de plus en plus plausible…

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