2018, l’année de Pekka Rinne

Nous voici déjà le 31 décembre ! L’année 2018 est passée à une vitesse fulgurante. Comme chaque année, il est important de faire le bilan et nous allons cette fois-ci nous intéresser aux gardiens de but.

C’est simple : qui a été le meilleur gardien en 2018 ?

J’ai donc concocté un top 10 sur les meilleurs cerbères de la LNH, cette année. Et les choix ont été déchirants à faire.

10. Antti Raanta, Coyotes de l’Arizona. 

Les années se suivent et se ressemblent malheureusement trop, en Arizona. John Chayka a effectué plusieurs transactions douteuses depuis qu’il est en poste, mais la prise d’Antti Raanta aux mains des Rangers est son meilleur coup en tant que DG.

Les Coyotes ont à peine réussi à maintenir une fiche au-dessus de ,500, cette année, mais ce ne sera certainement pas à cause de Raanta. Ce dernier présente un rendement de 21-12-4 depuis le 1er janvier. Qui plus est, il détient le meilleur taux d’efficacité (.931%) et la meilleure moyenne de buts alloués (2.15) chez les gardiens qui ont joué au moins 39 matchs en 2018.

Une belle année au bureau pour Raanta !

9. Ben Bishop, Stars de Dallas. 

Les Stars sont une énigme. Il y a deux saisons, le club a enfin réussi à mettre la main sur un gardien #1, en Ben Bishop, mais ironiquement, ils n’ont pas réussi à prendre part au bal printanier depuis ce moment.

Il n’empêche que Bishop donne du «gros hockey» (excusez-moi pour le terme familier) à ses patrons. L’ancien du Lightning est quatrième dans la LNH pour le pourcentage d’arrêt (.923%) en 2018. Ceci dit, il a été embêté par les blessures, lui qui n’a joué que 46 matchs cette année.

Il y a fort à parier qu’avec un Bishop en santé, les Stars auraient sûrement participé aux séries, le printemps dernier…

8. Devan Dubnyk, Wild du Minnesota. 

Évidemment, Dubnyk nous a déjà habitués à mieux. Par contre, l’impact qu’il possède sur son équipe est énorme. En 2018, Dubnyk a joué 66 matchs (2e dans la LNH), et en a gagné 35 (6e dans la LNH).

Il est également 6e pour la moyenne de buts alloués (2.51), lui qui a maintenu un taux d’efficacité de .916%. Bref, si le Wild remporte ses matchs, c’est en bonne partie grâce à lui.

7. Sergei Bobrovsky, Blue Jackets de Columbus. 

On a énormément parlé du cerbère russe, ces derniers temps, mais ce n’était pas forcément pour les meilleures raisons. Quelques rumeurs ont laissé sous-entendre qu’il pourrait quitter la franchise de l’Ohio, une fois l’été venu, lui qui sera libre comme l’air le 1er juillet prochain.

Bobrovsky a eu un début de saison assez difficile, mais il s’est repris. En général, il s’est une fois de plus imposé comme l’un des meilleurs gardiens du circuit. Il a maintenu une moyenne de 2.53 (8e dans la LNH) et un pourcentage d’efficacité de .918% (9e).

L’ancien des Flyers a passé 3586 minutes et 39 secondes sur la patinoire, ce qui fait de lui le 6e gardien le plus utilisé en 2018.

6. Andrei Vasilevskiy, Lightning de Tampa Bay. 

Je vous vois venir, et je peux comprendre que placer le gardien du Lightning en 6e position peut laisser place à la controverse. Cependant, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Un gardien qui a affiché une moyenne de 3.00 (25e dans la LNH), et un taux d’efficacité de .911% (20e) ne peut pas faire partie des meilleurs cerbères du circuit. Il a été embêté par les blessures, ce qui explique par contre son temps de jeu relativement «faible».

Vasliveskiy réalise souvent des arrêts hors du commun, et sauve son équipe à de nombreuses reprises, mais ses statistiques sont, sans être mauvaises, dans la normale.

5. John Gibson, Ducks d’Anaheim. 

Je vous présente le gardien le plus sous-évalué de cette ligue. Gibson reçoit un nombre de tirs astronomiques (1897- 6e LNH), mais il a tout de même réussi à afficher une moyenne de buts alloués de 2.39 (4e) et une efficacité de .927% (2e) en 2018.

Il a aussi participé à 62 matchs cette année, tout en participant à 33 des 45 victoires des Ducks en 2018.

Gibson a aussi réalisé 4 blanchissages, ce qui lui a permis de prendre le 3e rang de la LNH à ce niveau.

4. Frederik Andersen, Maple Leafs de Toronto. 

Voici un autre gardien qui a porté son équipe sur ses épaules à de nombreuses reprises. Les Leafs ont beau avoir une attaque de feu, mais le jeu défensif de l’équipe laisse à désirer.

Andersen est 3e pour le nombre de matchs joués (64), pour les victoires (38) et 7e pour le taux d’efficacité (.919%). En plus, il est le troisième gardien qui a fait face au plus grand nombre de tirs, avec 2087.

Bref, il a été excellent tout au long de l’année.

3. Connor Hellebuyck, Jets de Winnipeg.

Les Jets ont enfin trouvé leur gardien #1, la saison dernière. Hellebuyck a connu une baisse de régime en début de saison, mais il a réalisé de grandes choses en 2018. Tout en maintenant une moyenne de buts alloués de 2.59, Hellebuyck a été le 2e gardien le plus utilisé en 2018, lui qui a passé 3804 minutes et 38 secondes sur la glace.

Outre cela, il est 2e pour les victoires avec 39 en 64 matchs.

Le gardien des Jets de Winnipeg a également mené son équipe jusqu’en finale de conférence durant les séries, où il a affiché une moyenne de 2.36 et une efficacité de ,922%.

2. Marc-André Fleury, Golden Knights de Las Vegas. 

Fleury a connu une année incroyable. Il a été le meilleur joueur de son équipe tout au long de 2018, menant les siens jusqu’en finale de la coupe Stanley.

Il mène la LNH pour les blanchissages (8), les matchs joués (73) et les victoires (43), tout en étant deuxième pour les tirs reçus (2100). Il est également dixième pour le taux d’efficacité, avec .918%.

L’année 2018 a certainement été l’une des meilleures de la longue carrière de Fleury. Il ne lui manquait qu’une seule chose : la coupe Stanley.

1. Pekka Rinne, Prédateurs de Nashville. 

Le choix est évident.

Le gagnant du trophée Vezina sur la saison 2017-2018 a continué sur sa lancée cette année. Tout cela fait en sorte qu’il est le cerbère le plus dominant du circuit Bettman. Il a le troisième meilleur taux d’efficacité (.926%) et la deuxième meilleure moyenne de buts alloués (2.19) sur l’année 2018 dans la LNH.

Rinne est également deuxième pour les blanchissages (7) et quatrième pour les victoires (37). Les chiffres parlent donc d’eux-mêmes.

Si Rinne continue de la sorte, on dirait bien qu’il pourrait remporter un deuxième trophée Vezina de suite.

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