Grosse éclosion de COVID-19 dans la LNH : le rêve olympique plus improbable que jamais

Présentement, rien ne va plus dans la LNH au niveau de la COVID-19. Après avoir vu les Flames reporter des matchs (sans compter les Sénateurs et les Islanders plus tôt cette saison), c’est maintenant le duel entre les Hurricanes et le Wild qui sera remis.

Dans les faits, ils ne sont pas seuls. Depuis 36 heures, pas moins de 23 joueurs ont été ajoutés au protocole de la COVID-19 et la LNH cherche des solutions. Et selon Frank Seravalli, des cas à Nashville pourraient être annoncés…

La bonne nouvelle? La majorité des cas ne donnent pas aux joueurs de grosses conséquences sur la santé. Le vaccin fonctionne bien et il faut être prudent, mais au moins, les gars en isolement vont relativement bien.

Mais la mauvaise? La contagion communautaire fait de plus en plus de dommages. Environ 20 % des joueurs ont été sur les lignes de côté en raison du protocole de la COVID-19 depuis le début de l’année. Du lot, le Canadien a été relativement épargné avec deux gars seulement.

Avec l’Ontario qui songe à tenir les matchs des Sens et des Leafs à huis clos, on sent de plus en plus de prudence et de peur (en Ontario et ailleurs) face au virus, dont le nouveau variant Omicron fait des ravages.

Et cela nous mène forcément aux Olympiques.

Ce matin, Connor McDavid a mentionné le fait que si jamais les restrictions de la COVID-19 devaient être assez intenses aux Olympiques, il pourrait ne pas y aller. On parle de trois à cinq semaines d’isolement potentiel en cas de contamination aux Jeux.

Même les journalistes commencent à songer à ne pas y aller. Si un test positif est détecté, ça pourrait être long pour la personne en question.

Rien n’est coulé dans le béton, mais notons que si les joueurs sont dans une bulle trop étanche, cela pourrait affecter leur moral. Ajoutons à cela les semaines potentielles d’isolement en cas de contamination et les nombreux cas dans la LNH et on se dit que oui, les joueurs pourraient refuser d’aller en Chine.

Rappelons que d’y aller ou pas est leur décision (aux joueurs) et qu’ils ont jusqu’au 10 janvier pour se décider sans pénalité.

Est-ce qu’il faut apprendre à vivre avec le virus? Est-ce qu’il faut se protéger? Est-ce que ça vaut la peine? Ce sont les questions que les joueurs se posent en ce moment individuellement, mais aussi collectivement.

Notons que si la LNH ne va pas aux Jeux, Claude Julien sera l’entraîneur de l’équipe canadienne.

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