Ça fait plusieurs saisons que le Canadien tente de se trouver de la stabilité et surtout de l’équilibre à l’attaque. En effet, depuis quelques années, le support offensif vient souvent d’un même trio, et lorsque celui-ci est neutralisé par l’équipe adverse ou tombe simplement en panne sèche (ce qui peut arriver à tout le monde, évidemment), on sent que l’équipe est tout simplement incapable de trouver le fond du filet et met donc beaucoup de pression sur la défense et sur Carey Price.
Marc Bergevin semblait toutefois motivé à régler ce problème et en ajoutant les services de Josh Anderson et de Tyler Toffoli, il s’est donné les munitions pour le faire. Combiné à l’émergence des jeunes Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi en plus du retour des principaux ténors offensifs de l’an dernier, on sent qu’il y a de la qualité un peu partout dans l’alignement.
Et comme l’explique Mathias Brunet, avec trois bons trios, il faudra les voir comme les trios 1A, 1B et 1C plutôt que de les classer en ordre de premier à troisième.
Cessons de chercher à identifier un premier trio https://t.co/gta4TkA0uO
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) October 23, 2020
Évidemment, les centres seront Phillip Danault, Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi, mais comme le journaliste de La Presse l’explique, les trois pourraient obtenir un temps de jeu assez similaire, bien que sur papier, ils soient placés selon un ordre de trios.
Parlerait-on d’un quatrième trio à proprement parler avec deux ailiers capables de marquer entre 15 et 20 buts et d’amasser entre 30 et 40 points ? – Mathias Brunet
Les combinaisons employées risquent de changer en fonction des performances, tout comme le temps de glace alloué. Toutefois, le calibre de ces trios risque d’être sensiblement le même de soir en soir, et ne vous surprenez pas de voir le temps de glace être distribué très équitablement entre les trois premières lignes.
Ah, les problèmes de surplus de talent! Ça faisait un bail que ce n’était pas le cas chez le Tricolore!