4 matchs, 4 buts et 4 victoires pour Jakub Dobes : un rythme historique

Cette saison, le Canadien est quand même gâté en termes de recrues.

Évidemment, il y a Lane Hutson, dont les prouesses sur la patinoire sont bien documentées. Tout le monde – ou presque – sait qu’il est déjà un défenseur de premier plan à Montréal.

Il y a aussi Emil Heineman. Oui, il va rater quelques semaines d’activités après avoir été frappé par une voiture à Salt Lake City, mais il demeure quand même l’une des recrues les plus productives du circuit Bettman, au moment d’écrire ces lignes.

Et maintenant, on peut ajouter Jakub Dobes à la liste. Et ce, malgré le petit échantillon.

En quatre matchs, le gardien a quatre victoires contre de gros clubs (Panthers, Avalanche, Capitals et Stars) et il n’a donné que quatre buts en tout. Il est vraiment dominant.

Martin St-Louis, à ce point-ci, peut l’envoyer contre n’importe quel club de la LNH.

Un tel fait d’armes (quatre matchs, quatre gains, quatre buts) pour un gardien qui fait ses premiers pas dans la LNH, c’est un rythme qui est tout simplement historique. Depuis 60 ans, seuls trois gars l’ont déjà fait.

Quatre buts seulement à ses quatre premiers matchs dans la LNH sous les couleurs du Canadien de Montréal, la plus grande franchise du hockey, ça ne s’était jamais vu pour un gardien.

On peut donc se dire ceci : Cayden qui?

La moyenne de 0.98 de Dobes, son taux d’efficacité de .963 (donc 24 rondelles sur 25 sont arrêtées) et son jeu blanc nous démontrent qu’il ne niaisait pas quand il disait être prêt pour la LNH.

Hier, après le match, Dobes a dit qu’il voulait vraiment être rappelé et qu’il a travaillé en conséquence à Laval. Visiblement, cela a fonctionné.

Il ne faut jamais oublier que le développement d’un jeune n’est jamais linéaire (Juraj Slafkovsky en est un bon exemple) et que le gardien pourrait/devrait avoir des périodes creuses en cours de route.

Mais en ce moment, de la façon dont il joue et parce qu’il aide le Canadien à gagner, il est difficile d’imagine un monde où ce compétiteur retournera à Laval d’ici la fin de la saison. Il ne doit cependant rien prendre pour acquis parce que ça peut changer vite, mais…

En rafale

– Larry Robinson est impressionné par Martin St-Louis.

– Hum…

– Quand même.

– À lire.

– Zach Werenski est aimé à Columbus.

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