4 points en 3 matchs : Sans les trois remontées, le CH n’est pas en séries

Ce n’est pas lors d’un mercredi soir du mois de janvier qu’on départage les bons clubs de hockey des mauvais. Une chance, diront certains. Dans les cas extrêmes, un affrontement peut nous donner une bonne idée. Or, c’est au printemps que ressortent les clubs des séries, quand le hockey se resserre et que l’enjeu gagne en importance. Ce ne sont pas tous les clubs dans le mix qui sont faits pour ce genre de pression.

Le jeune Tricolore a démontré à maintes reprises qu’il avait l’énergie, la cohésion, la combativité et le talent pour tourner le coin. 

Malgré les deux défaites, cette semaine aura d’ailleurs été un exemple parfait du caractère de fighter qui incarne l’équipe de Martin St-Louis.

Car un constat est clair, et c’est le suivant. Si le Canadien ne se botte pas les fesses lorsqu’il perd 3-2 et 4-3 contre les Sénateurs, 3-1 contre les Islanders et 4-1 contre l’Avalanche, tous en troisième période, Montréal n’est pas en séries en ce dimanche matin ensoleillé et optimiste.

Dans un univers parallèle, NYI ramasse les deux points à Montréal, le Canadien ne force pas de prolongation contre l’Avalanche et s’incline contre les Sens. Résultat? Égalité avec les Blue Jackets à 71 points, tandis que les Rangers et les Islanders seraient à égalité à 74.

Et pour le coach, Martin St-Louis, les récentes remontées du club servent de motivation et de barème. Ses commentaires d’hier soir ressemblent à « vous l’avez fait, vous êtes capables de le refaire » et j’imagine que l’impact doit être majeur dans la confiance d’un groupe.

« J’adore la combativité de nos gars. Je sais qu’après le quatrième but de l’Avalanche, un peu tout le monde croyait que c’était fini. J’ai rappelé aux gars après la deuxième période qu’on en avait marqué cinq en troisième période contre les Sénateurs d’Ottawa […]. Nous avons marqué deux buts en troisième période contre les Islanders. On peut fabriquer des jeux. […] C’est un gros point. Je suis fier du groupe et de notre combativité. »

– Martin St-Louis après le match

Le CH a marqué pas moins de 10 de ses 13 buts de la semaine en troisième période, dont un dans un filet désert. 

Pour ceux qui aiment les stats, c’est 14% des buts marqués cette saison en troisième période, lors de seulement 4% des matchs disputés de la saison. C’est d’ailleurs plus de buts en troisième période en trois matchs que lors des 13 derniers. Et tant qu’à y être, fun fact : les Flyers n’en ont que 9 lors des deux derniers mois…

Restons dans la section des stats de NHL.com pour une petite dernière. Sans dire que c’était un problème, le Canadien ne s’était pas particulièrement démarqué en troisième période, jusqu’à maintenant. Avant le match contre les Sens, Montréal était 29e pour les buts en troisième période, à un but du dernier rang de la ligue, une triple égalité entre les Canucks, les Oilers et les Preds.

En d’autres mots, si ça marche, tant mieux, parce que ça n’a pas toujours été la force du club.

D’ailleurs, chapeau à Christian Dvorak, Brendan Gallagher et Josh Anderson, qui ont probablement connu leur meilleure semaine de la saison et ainsi (peut-être) sauvé la participation possible de Montréal en séries. 5 points chaque pour D-Vo et Gally, et 2 buts pour Andy, pareil, et vous l’aurez deviné : tous, à l’exception du but à la McDavid de Dvorak contre Ottawa, ont été inscrits lors des 20 dernières minutes du match.

En rafale

– Les commentaires d’Arber Xhekaj vont dans le même sens.

– Le duel Hutson-Makar a été apprécié, hier soir.

– Matin mouvementé en F1.

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