50% des gérants d’équipement ne croient pas à un retour de la LNH cet été

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Pierre Gervais était de passage au show de Ron, Bonsoir les sportifs, afin de jaser de la situation actuelle et de la façon dont il vit son confinement.

Gerv a résumé un brin la journée du 12 mars, celle où tout le monde a appris que les matchs de cette soirée étaient annulés. À ce moment-là, les Sabres étaient en ville et devaient affronter le Canadien. C’était une journée comme les autres, les joueurs se préparaient, tout était planifié et un moment donné, le Canadien a reçu un message de quitter les lieux, pas de meeting, rien. Lorsque la LNH a confirmé qu’il n’aurait pas de matchs ce soir-là, les joueurs sont rentrés chacun chez eux. Tout le monde est parti avec une tonne de questions, selon les dires de Gervais.

Depuis le début du confinement, certains joueurs ont contacté Gervais afin de prendre des nouvelles, dont Paul Byron. Gervais a expliqué que tout juste avant que la LNH cesse ses activités, Byron testait de nouveaux bâtons, qu’il continue à tester chez lui. Bref, il a demandé à Gerv d’en commander et celui-ci n’est pas en mesure de la faire puisque ça coûterait cher et il n’y a rien qui rentre chez le Canadien de Montréal.

Les gérants d’entraînement ont eu un meeting via Zoom cette semaine afin de rédiger un plan pour savoir comment ça pourrait fonctionner dans les vestiaires et tout si les activités reprenaient. Gervais s’attend que ce soit différent, que ce ne sera plus jamais pareil, au moins jusqu’au vaccin. Gerv a indiqué sa difficulté à voir des matchs sans public. Toutefois, il fait confiance à la LNH et au Canadien. Cela dit, selon Gervais, 50% des gérants d’équipement croient que ça ne fonctionnera pas… D’un autre côté, comme l’a indiqué Pierre Gervais, ça ferait du bien aux gens de voir des matchs à la télé, mais la sécurité passe avant tout.

En terminant, Gervais a parlé d’un «possible» livre, mais pour écrire un vrai livre et dire les vraies affaires, il a précisé qu’il ferait du mal à bien du monde. Pour le moment, l’écriture d’un livre est encore que spéculative… Quand tu es en contact avec des gens dans le hockey, tu ne peux pas tout raconter ça dans un livre (les choses négatives). On sait qu’un livre à l’eau de rose, ce n’est pas tellement séduisant pour la amateurs de hockey.