On se rappelle tous de la façon dont la journée des agents libres 2024 s’est déroulée.
Beaucoup de signatures ont été officialisées tout de suite après la marque de midi lors de ce 1er juillet.
On apprenait souvent à l’avance qu’un tel joueur allait signer avec telle équipe, parce qu’il y avait eu des pourparlers avant le 1er juillet.
Voilà qu’Elliotte Friedman a parlé sur Hockey Night in Canada hier (samedi) que la LNH a annoncé les potentielles pénalités de maraudage, ou le « tampering ».
Je vous invite à écouter les Saturday Headlines.
Saturday Headlines:
Joey Daccord/Rangers/Tampering/Canucks/Jiricekhttps://t.co/UkLAexL2x6— Elliotte Friedman (@FriedgeHNIC) December 1, 2024
La LNH tenait à faire un rappel à toutes les équipes que si elles se font prendre, elles seront punies.
Voici la liste des pénalités potentielles :

Pour les équipes, elles feront faces à ces possibles sanctions :
- Jusqu’à 5 M$ d’amende
- La résiliation de tout contrat signé
- Forfait de choix au repêchage
- L’équipe prise en défaut devra donner des choix au repêchage ou un montant d’argent à l’autre équipe en question
Pour le dernier point, en gros, l’équipe qui possède les droits du contrat d’un tel joueur recevra une compensation de l’autre équipe qui a tenté de parler avec ce joueur en question avant le 1er juillet.
Pour les individus impliqués, leurs possibles sanctions seraient une amende pouvant aller jusqu’à 1 M$ ainsi qu’une suspension ou une expulsion.
Comme le précise Friedman, ce rappel est bon pour tout le monde, même pour l’entièreté de l’équipe, soit les directeurs généraux, la direction, même les entraîneurs et les employés.
Par contre, est-ce qu’on peut réellement freiner le maraudage?
Ça a toujours eu lieu.
Les équipes et les joueurs vont continuer de se parler et ça, on n’y peut rien.
La LNH a simplement voulu envoyer un rappel, un avertissement à tous que les règles sont créées pour être suivies et que l’été dernier semble avoir fait déborder le vase de patience.
Tout le monde devra se tenir tranquille et attendre le 1er juillet pour discuter d’un nouveau contrat avec un agent libre.
Rappelons qu’un peu avant la pandémie, la LNH avait essayé quelque chose : donner quelques jours aux équipes pour parler aux futurs joueurs autonomes. Ce n’est plus possible de le faire.