À 16 ans, Rem Pitlick a failli abandonner le hockey

Rem Pitlick a été rétrogradé dans la Ligue américaine à trois reprises cette saison. C’est malheureux dans un sens, mais il peut se dire choyé de pouvoir encore pratiquer le « métier » qu’il aime.

Parce qu’à 16 ans, il est passé tout près d’abandonner son rêve et d’arrêter de jouer au hockey. On lit dans un texte de Nicolas Cloutier (TVA Sports) que ses muscles fléchisseurs des hanches avaient tout simplement « arrêter de coopérer » et qu’ils étaient « raides comme une barre ».

Il a donc dû rencontrer un thérapeute neuromusculaire afin de régler son problème. Pitlick avoue avoir connu des moments difficiles lors de cette période de sa vie :

Avant ma troisième année (junior year), je pense que j’ai pu m’entraîner seulement trois fois au cours de l’été, car je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais pas patiner. Je ne pouvais pas effectuer de mouvements qui me demandaient d’être explosif. – Rem Pitlick

C’est fou pareil. Je vous invite à lire le texte dont je vous parlais plus tôt afin d’avoir une meilleure idée de la situation :

L’auteur de l’article met d’ailleurs en œuvre la technique qui a aidé Pitlick à recommencer à patiner, et on réalise qu’elle n’est pas très orthodoxe.

Neil Sheehy, le thérapeute en question, a dû lui jouer dans la bouche afin de toucher des régions de sa tête et pour appliquer une pression à des endroits précis du palais. Cela, d’une façon ou d’une autre, a fait en sorte que le joueur a été en mesure de renouer avec l’action.

C’est une histoire qui était inconnue et qui est complètement folle. Et j’estime qu’on doit lever notre chapeau à Nicolas Cloutier puisqu’il en a fait la découverte.

Dire qu’aujourd’hui, Rem Pitlick n’aurait peut-être même pas disputé un seul match dans la LNH si Neil Sheehy ne lui avait pas « joué dans la bouche »… 

Fait intéressant : Sheehy et Pitlick ont développé une belle relation, si bien que Sheehy est maintenant son agent. Ce dernier connaît la game, puisqu’il a joué 379 matchs dans la LNH avant de pratiquer son métier de thérapeute.

Dans le texte, on apprend aussi que Pitlick est très sensible à la cause environnementale. Sa copine et lui font tout en leur possible pour réduire leur consommation de plastique, une tendance qui vient de la mère du principal intéressée.

Ça vient des femmes dans mon entourage, explique Pitlick. Ma mère «câline des arbres». – Rem Pitlick

Sur la glace, le joueur connaît toutefois des moments plus difficiles. Il n’a pas été en mesure de copier son excellent rendement de l’an dernier et c’est ce qui explique la décision de l’avoir envoyé dans la Ligue américaine pour une troisième fois depuis le début de la saison.

Il doit trouver un certain moyen de relancer sa saison et il en est très conscient. La balle est dans son camp, et il sait très bien ce qu’il devra faire afin de reconnaître le succès qu’il a connu l’an dernier à son arrivée à Montréal. 

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