Christian Dvorak n’est pas un dossier simple pour Kent Hughes. Après tout, le joueur de centre, qui a rapporté un premier choix aux Coyotes quand Marc Bergevin l’a acquis, est un brin difficile à évaluer.
Dvorak, sous contrat pour encore trois ans à 4.45 M$, n’est pas le genre de gars qui attise les passions à Montréal, mais il est quand même efficace défensivement. Et sous Martin St-Louis, il a retrouvé sa touche offensive.
Mais malgré tout, il n’a pas connu une grosse saison au volume et il a sans aucun doute fait chuter sa valeur marchande cette année. Personne n’ira chercher Dvorak en vitesse comme le Canadien l’a fait l’été dernier.
Si Kent Hughes veut l’envoyer ailleurs, ce sera à plus petit prix.
Est-ce que celui qui aura une clause de non-échange partielle dans un an (il peut refuser une transaction avec huit équipes) est vraiment attirant pour un club de l’Ouest, là où il a connu du succès en Arizona? Peut-être.
Mais la question à se poser, c’est de savoir si le DG du Canadien est prêt à accepter n’importe quoi pour s’en départir. Et selon moi, c’est non puisque le centre a quand même potentiellement de la valeur et parce que Hughes a une réputation à se construire comme DG et il ne veut pas faire n’importe quoi…
Mathias Brunet, de son côté, affirme qu’il y a de l’intérêt dans l’Ouest, mais sans en dire plus. Et du côté de Frank Seravalli, Dvorak n’est pas sur sa liste des 25 éléments qui sont en jeu en ce moment. Jeff Petry, (le contrat de) Shea Weber et Josh Anderson y sont, eux.
TRADE TARGETS 🎯: #Blackhawks 41-goal scorer Alex DeBrincat leads off the first board of the summer as the No. 1 player available.
Here are @DailyFaceoff‘s 25 names in play with exactly 5 weeks until the #NHLDraft:https://t.co/JTDhFISc45
— Frank Seravalli (@frank_seravalli) June 9, 2022
Est-ce que des clubs comme le Wild et les Flames reviendront dans le dossier après avoir entendu ces équipes-là cet hiver? Je ne crois pas que leur situation salariale leur permet d’espérer obtenir le joueur. C’est la même chose, avec un plafond fixe en raison des contrecoups de la COVID-19, pour plusieurs équipes de tête.
Et je ne crois pas que Kent Hughes voudra retenir du salaire pendant trois ans.
Notons aussi que la ligne de centre sans Dvorak (la raison pour laquelle il est débarqué à Montréal) serait mince. Surtout si le Canadien devait décider d’y aller avec Juraj Slafkovsky au repêchage…
J’ai le sentiment qu’il est trop tôt pour qu’il soit la priorité. Il n’est pas le plus gros problème du Canadien et il joue au centre, ce qui me laisse croire que Kent Hughes pourrait, s’il n’a pas son prix, lui donner la chance de reconstruire sa valeur à Montréal pour mieux l’échanger par la suite.
En ce moment, sa meilleure valeur est sans doute à Montréal, mais un gros début de saison peut changer ça. Et plus le temps passe, moins il reste de temps à son contrat.
Je ne serais donc pas surpris de le voir commencer la saison à Montréal, mais ça peut changer vite, dans le monde du hockey.