Connor Bedard a été sélectionné au premier rang du dernier repêchage parce qu’il a un talent indéniable.
On a pu assister à ses prouesses l’an dernier au Championnat du monde junior : Bedsy avait impressionné à l’aide de ses feintes, de ses buts et des points qu’il a récoltés dans le tournoi.
Quand on le regardait jouer avant qu’il ne s’amène dans la LNH, on remarquait qu’il avait une coche de plus partout où il jouait. Il était dominant dans la WHL, et il l’était tout autant lorsqu’il portait les couleurs du Canada.
Mason McTavish a eu l’occasion de jouer avec lui à deux reprises, soit au Championnat du monde U-18 (2020-2021) et au Championnat mondial junior (2021-2022).
L’attaquant des Ducks, qui était de passage au podcast Spittin’ Chiclets, a confié qu’au départ, il croyait que Bedard était mauvais parce qu’il avait de la difficulté à suivre le rythme.
McTavish soutient qu’au premier match où ils ont joué ensemble au Championnat du monde U-18, Bedard avait l’air perdu sur la glace :
Le premier match, j’ai trouvé qu’il n’était pas bon. […] Il n’était pas capable de faire des jeux, alors je me suis demandé, c’est qui lui? – Mason McTavish
McTavish a vite réalisé qu’il était dans le tort, en pensant cela de celui qui est maintenant devenu l’un de ses bons chums.
Bedard a quand même terminé le tournoi avec une récolte de 14 points (sept buts), soit trois points de plus que McTavish… Hehe.
Mais il est quand même utile de rappeler que Bedard était plus jeune que tout le reste du groupe au Championnat du monde U-18 et peut-être qu’il était un peu stressé au départ. Il voulait certainement faire bonne impression et peut-être qu’il voulait trop en faire aussi.
En tout cas. Tout ça pour dire qu’il ne faut pas juger un livre par sa couverture, et Mason McTavish l’a appris à ses dépens.
Ça reste une bonne histoire, ceci dit. Et je suis persuadé que McTavish va la raconter dans quelques années si Bedard performe à la hauteur des attentes énormes placées envers lui.