Repêcher un «fils de» dans la LNH a toujours un attrait supplémentaire. Après tout, ces gars-là connaissent la poutine.
C’est un peu comme faire affaire avec un boucher qui a repris l’entreprise de son père ou d’un gars de la construction qui a appris de son paternel : être né là-dedans, ça aide.
C’est un peu pour ça que Tij Iginla est aussi bien vu. Il ne sera pas paralysé quand il va rencontrer les vedettes de la LNH, lui qui a grandi autour des joueurs de la LNH via son père Jarome.
Tout ça pour dire que le fils de Saku Koivu, Aatos, est dans cette situation-là. Il n’est pas l’espoir le plus prisé, mais son nom de famille fait en sorte qu’il attire l’attention des gens.
C’est surtout vrai à Montréal, où son père a été le capitaine du Canadien pendant de nombreuses années.
On sait qu’il n’est pas forcément une cible avec les plus grosses sélections de la Flanelle, mais Koivu pourrait quand même se retrouver, si les étoiles s’alignent, avec l’équipe de son père.
À ce sujet, le journaliste Kevin Dubé (Journal de Québec) était au combine de la LNH et il confirme que le jeune homme, qui veut faire son nom et non pas juste surfer sur celui de son père, a eu une bonne entrevue avec les représentants du Canadien.
Rencontre avec le fils de Saku Koivu qui aimerait qu’un jour on ne l’appelle plus « le fils de Saku Koivu ».
Et, oui, il a rencontré le Canadien. https://t.co/Qk7QTqp1kL
— Kevin Dubé (@KDubeJDQ) June 9, 2024
Il a aimé les gens du CH, notamment.
Ce sont de bons gars, respectueux.
Je pense que ça été une des meilleures entrevues que j’ai passées durant la semaine. – Aatos Koivu sur son entrevue avec le Canadien
À 6’1, le joueur de centre a obtenu environ un point par match cette saison en Finlande. Il cadre potentiellement dans ce que le CH tente d’aller chercher, soit des gars à bon gabarit pour amener de la profondeur au centre.
Reste à voir si Kent Hughes et Jeff Gorton le choisiront.