Lors du dernier repêchage de la Ligue nationale de hockey, le Canadien de Montréal a vraiment volé le spectacle en offrant à ses partisans de superbes moments.
Évidemment, ce qui a davantage retenu l’attention, c’est la sélection d’Ivan Demidov annoncée par nul autre que Céline Dion, mais le lendemain, une autre sélection a tout de même fait beaucoup parler d’elle.
Je parle ici de la sélection d’Aatos Koivu, le fils de l’ancien capitaine du Canadien Saku Koivu, en troisième ronde (70ᵉ au total), qui n’a fait qu’agrandir le sourire déjà énorme sur le visage des partisans du CH.
Repêcher le fils d’un ancien excellent joueur du CH qui a marqué l’histoire, c’est vraiment une bonne idée, même si pour certains, Koivu aurait dû être repêché plus loin.
Évidemment, il n’y a aucune garantie avec Aatos Koivu qu’il se rende dans la LNH, et encore moins qu’il suive exactement les traces de son père en devenant un joueur de premier plan à Montréal.
Personne ne s’attend à ce qu’Aatos Koivu devienne le centre numéro 1 du CH, et pour l’instant, je crois qu’il est mieux de ne pas trop les comparer, à moins que cela ne vienne directement du principal intéressé.
En effet, dans une récente entrevue avec le site officiel de la Liiga, Koivu ne s’est pas gêné de se comparer à Saku, alors qu’il a même affirmé qu’il se croyait meilleur que son père au même âge.
Leppäsen Liigalautanen: Nuori superlupaus tekee salaisia hommia. Joskus pelkkä mailan gripin päivittäminen voi tehdä ihmeitä. Sen sijaan pelihousujen värin vaihtaminen saattaa vaatia totuttelua ainakin aluksi. Aatos Koivu on murtautumassa kovaa vauhtia Liiga-kartalle.
🍽️… pic.twitter.com/RfPQK3m8bY
— Liiga (@smliiga) September 13, 2024
C’est après avoir inscrit son premier point en carrière en Liiga à son premier match de la saison que Koivu s’est exprimé avec autant de confiance.
Le jeune de 18 ans a même pris le temps de dire qu’il avait clairement déjà un meilleur tir que son père à son prime, soit au meilleur de sa carrière.
Il faut dire que tout comme son père, Aatos Koivu évolue dans la meilleure ligue en Finlande à seulement 18 ans, en plus de jouer pour la même équipe, soit le TPS Turku.
C’est également l’équipe pour laquelle a joué Juraj Slafkovsky.
Bref, il est clair qu’Aatos Koivu en a mis un peu pour taquiner son père quelque peu, mais au final, c’est beau de voir le jeune avoir une aussi belle confiance à un si jeune âge.
Il évolue dans la meilleure ligue finlandaise à 18 ans, et il est clair que son père doit déjà être extrêmement fier de lui.
Son développement sera à suivre de très près cette saison.
Imaginez si un jour dans quelques années, on venait à revoir le nom Koivu derrière un chandail du Tricolore.
Ce serait vraiment magique.