Absence de Martin St-Louis : c’est moins intense à l’entraînement et les joueurs savent quoi faire

Ça fait maintenant quelques jours que Martin St-Louis est parti rejoindre sa famille. C’est donc dire que Trevor Letowski prend la relève pour garder le navire à flot pendant l’absence du pilote du club.

Le club est dans l’Ouest et le DG du club est en Floride pour la rencontre des DG, mais la vie continue. Letowski continue de jaser à St-Louis pour s’enligner de la bonne manière, mais…

Mais en même temps, Letowski est un grand garçon qui n’en est pas à son premier barbecue. Il n’a jamais coaché dans la LNH (comme entraîneur-chef, je veux dire), mais il a quand même de l’expérience.

Trevor aidait déjà beaucoup Martin. C’est un gars intelligent et calme. Il sait comment rouler un banc.

C’est bien vrai.

Cette phrase, elle vient de Nick Suzuki. Elle a été rapportée par Jonathan Bernier (Journal de Montréal) en lien avec le changement qui a lieu présentement derrière le banc du CH.

C’est intéressant puisque même si tout le monde a noté à quel point Letowski est plus calme que St-Louis (ça a paru hier à l’entraînement, où c’était plus calme) quand il travaille, il n’en demeure pas moins que ce n’est pas qu’à l’entraîneur de tout prendre en charge le vide créé par l’absence de MSL.

Un gars comme Nick Suzuki, qui connaît une superbe saison, doit aussi en prendre sur ses épaules.

Si le capitaine prend certaines responsabilités sur ses épaules, cela va permettre de compenser le leadership que St-Louis amène tous les jours au sein de l’équipe montréalaise.

Suzuki connaît Letowski de ses années junior (match OHL contre Russie, camp Équipe Canada, etc.), mais il le connaît surtout parce que depuis trois ans, c’est un adjoint en ville.

Suzuki sait aussi comment réagir dans une telle situation. Après tout, il était avec le CH quand Claude Julien et Dominique Ducharme ont laissé leur place à Kirk Muller et Luke Richardson, en 2020 et en 2021. Lui non plus, il n’en est pas à son premier barbecue.

Donc de voir que c’est son trio qui, tel que mentionné par Dany Dubé, est au coeur d’environ la moitié des revirements lors du match de samedi, ça ne peut pas arriver souvent.

Évidemment, le match de samedi est différent. Le club venait d’arriver en Alberta quand il a appris que c’est sans son entraîneur que le voyage allait se continuer et clairement, le match de samedi ne pouvait pas être parfait. Je ne lance pas la première pierre à personne ici.

Mais pour ce soir, à Edmonton, les gars savent quoi faire. Ils devront se nourrir d’autre chose que l’intensité de l’entraîneur pour avancer. Après tout, qui sait combien de matchs l’entraîneur va rater…

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