Agents libres 2023 : de gros noms seront disponibles

On est encore dans la saison morte de 2022 et certains pensent déjà à la prochaine cuvée d’agents libres en 2023. Et avec raison. Lorsque l’on regarde cette liste bien garnie en joueurs talentueux qui devront parapher un nouveau contrat d’ici le 1er juillet 2023, les partisans peuvent se dire excités.

Au sommet de cette liste, on y retrouve l’un des champions des séries éliminatoires de 2022 en Nathan MacKinnon. Il y a également deux triples champions de la Coupe Stanley avec les Blackhawks de Chicago, soit Patrick Kane et Jonathan Toews. Plusieurs bons défenseurs et gardiens de but font aussi partie de la liste.

La liste n’est pas tout à fait à jour, elle qui est sortie le 21 juillet dernier. Jonathan Huberdeau, qui figure sur cette liste, a conclu une extension de huit ans et 10,5 millions de dollars par année avec les Flames de Calgary. Par contre, son coéquipier MacKenzie Weegar qui l’a suivi dans la transaction de Matthew Tkachuk sera parmi les bons défenseurs disponibles, advenant le cas qu’il ne prolonge pas son contrat avec les Flames.

Plusieurs équipes vont se battre pour pouvoir améliorer leur club avec cette cuvée. Malheureusement, comme plusieurs directeurs généraux sont coincés financièrement avec le cap salarial, ce sera difficile de donner l’argent que ces joueurs demanderont.

Ça risque d’ailleurs de forcer certains de ces joueurs à réduire leurs demandes salariales pour signer avec l’équipe de leur choix. Sinon, ils devront accepter de signer avec une autre équipe pour obtenir leur salaire désiré.

D’un côté plus positif, chaque organisation verra sa masse salariale d’augmenter d’un million de dollars pour la prochaine saison. Notons qu’en 2022, c’était la première fois en trois ans qu’il y a eu une augmentation au niveau du cap salarial.

Ça va donner un peu plus de jeu aux dirigeants, mais pas tant que ça.

Cette augmentation est tout de même la plus basse enregistrée depuis l’instauration du cap salarial en 2005, si on exclut le gel des trois dernières années et la baisse de cinq millions de dollars suite au lock-out de 2012.

Comme quoi que la COVID-19 affecte encore le marché du sport à ce jour.

PLUS DE NOUVELLES