Agents libres : Artemi Panarin est une meilleure signature que Sergei Bobrovsky

Les équipes de la LNH vont souvent tenter de s’améliorer par le biais du marché des joueurs autonomes.

Le repêchage est une bonne option aussi, mais c’est loin d’être une science sûre et le temps pour développer certains jeunes n’est pas idéal pour des équipes qui veulent s’améliorer dès maintenant.

Les agents libres vont tenter de décrocher le plus gros contrat possible en créant une surenchère, même si certains vont accepter moins d’argent pour être avec un club en particulier.

On a vu plusieurs signatures d’agents libres qui ont mal tourné, mais il arrive aussi que les équipes réalisent de bons coups.

Lorsqu’un joueur de calibre élite tombe joueur autonome, les équipes vont tout faire pour l’ajouter à leur formation.

C’était le cas pour Artemi Panarin et Sergei Bobrovsky, qui ont été les deux plus grosses signatures de l’été 2019.

Les deux Russes ont réussi à empocher un contrat dans les huit chiffres par année, pour une longue durée (sept ans).

Panarin a signé pour 11.5 millions de dollars par saison avec les Rangers de New York, alors que Bobrovsky a obtenu 10 millions de dollars par année.

Bobrovsky a connu une excellente saison en 2023-24, en plus d’un très bon parcours éliminatoire, ce qui lui a permis de gagner la Coupe Stanley.

Ses statistiques parlent d’elles-mêmes, mais est-il vraiment une meilleure signature que Panarin?

C’est une bonne question à se poser, car ce n’est pas très évident à comparer. Un gardien apporte beaucoup à un club, mais l’attaquant vedette contribue tout autant, de façons différentes.

Personnellement, je crois que Panarin est une meilleure signature en général que « Bobz », même si ce dernier a le meilleur argument possible : une bague.

D’abord, si on prend la dernière saison et les deux derniers parcours éliminatoires, Bobrovsky est légèrement devant Panarin, selon moi.

Mais tout ce qui vient avant la danse printanière de 2023, c’était plus difficile pour le gardien, lui qui a eu de bonnes saisons, sans plus.

Si on fait une moyenne approximative sur les cinq premières années du contrat de Bobrovsky, il accorde en moyenne 2.85 buts par matchs et affiche un pourcentage d’arrêts de 90.7%.

Ce n’est vraiment pas mal, mais considérant qu’il a déjà 35 ans, les deux prochaines années de contrat à 10 M$ par année pourraient être lourdes pour les Panthers.

Pour ce qui est de Panarin, même s’il n’est pas un Patrice Bergeron sans la rondelle, son talent pur et son instinct offensif incroyable apportent beaucoup aux Rangers.

Depuis sa signature, il a amassé un impressionnant total de 461 points en 350 matchs, ce qui donne un rythme de 108 points par 82 matchs.

De plus, Panarin a connu une saison historique cette saison, avec une récolte de 120 points, dont 49 buts, deux sommets personnels.

Même s’il n’a pas apporté une Coupe Stanley (encore) aux Rangers et qu’il gagne 1.5 M$ par année de plus que Bobz, les cinq dernières saisons de Panarin sont plus impressionnantes à mon avis.

Je vous laisse sur ce petit bijou de Panarin lors du match des étoiles russes de la LNH contre les étoiles de la KHL :

Ce qu’il peut accomplir avec une rondelle est simplement incroyable.

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